Mais comme ils disent : "Chef, on en tient un" ! Alors ne le lâchez pas a répondu le Chef Sarko qui se faisait déjà de la pub à bon compte sur le dos d’un Corse en prétendant qu’il l’avait arrêté et qu’il allait le mettre directement en prison, sans passer par la case départ, dans son grand monopoly du Ministère de l’Intérieur. Celui qui se prend à la fois pour Zorro et Napoléon n’est qu’un zéro voulant devenir un héros. Mieux vaut enfermer un innocent, que de chercher les vrais coupables et puis un Corse n’est jamais totalement innocent pour le premier flic de France du moment. Sarkozy fait du vent et cela plaît, alors tant pis si on arrête un berger dont tout le monde se tape… voila qui va calmer l’opinion publique pour un bon moment !

Ce nouveau procès dans lequel on rejuge Yvan Colonna est une mascarade dont seule, notre Justice dépendante du pouvoir en place, a le secret... une erreur judiciaire flagrante, qui enferme un homme dans une geôle putride. Mais si cette Justice est vraiment indépendante, comme elle le crie haut et fort pour nous en persuader, elle libérerait immédiatement Yvan Colonna pour "vice de forme". Encore une erreur judiciaire de plus et heureusement que la guillotine n’existe plus, sinon notre Yvan aurait été raccourci d’une tête au lieu d’être condamné à perpétuité. Le peuple aime le sang surtout lorsqu’il se comporte en loup affamé qui pourchasse le berger Corse et son troupeau, mais le peuple n’apprécie pas le bénéfice du doute pour ce Corse qui est forcément coupable d’habiter sur cette Île qui ne veut pas se soumettre à l’ordre français.

L’Etat Français, au nom de cette pute exigeante qu’est la raison d’état, s’est encore précipité dans cette affaire comme elle l’a déjà fait avant et récemment encore dans l’affaire Julien Coupat... comme pour redorer son blason de plus en plus terne et sa devise qui ne veut plus rien dire. Coupat est égal à coupable et Colonna n’est que le synonyme de colonie. Il fallait un coupable et quoi de mieux qu’un berger nationaliste Corse en fuite devant les appareils à broyer policiers et judiciaires qui ne reculent devant aucune injustice pour sacrifier des innocents, en prétendant qu’ils sont coupables de désordres ou de troubles à l’ordre public… parce qu’ils ne pensent pas comme la majorité du troupeau humain.

La chasse aux sorcières est toujours ouverte et d’actualité, alors vite dressons des bûchers et brûlons-les en Place de Grève sous les applaudissements des badauds en manque de sensations fortes. Qui, aujourd’hui, croît encore en la Police et en la Justice d’un pseudo pays démocratique qui appelle coupables des présumés innocents. La France détient plus d’innocents politiques dans ses prisons que de vrais coupables d’actes délictueux. A la place de Colonna et devant ces fous furieux, vous aussi auriez pu fuir dans le maquis pour ne pas tomber dans les griffes aiguisées de cette machine infernale. Le Président nous parle des droits de l’homme et sert la louche aux plus grands criminels qui dirigent ce monde. Mais un des droits le plus élémentaire, Monsieur le Président, est celui d’être libre pour circuler et penser sans contrainte. Yvan Colonna n’est pas un jouet muet fabriqué dans votre moule républicain, il ne doit pas être l’objet de vos fantasmes et de votre soif de justice. Rendez-lui sa liberté et son honneur, ainsi que sa dignité d’homme et de père, en reconnaissant votre erreur consécutive à votre colonisation outrancière qui n’a plus lieu d’être au XXI^ème siècle.

Yvan Colonna est innocent et nul ne peut prouver le contraire... ne fabriquez pas de fausses preuves sur des présomptions de culpabilité, des dénonciations calomnieuses et des faux témoignages. Ressortez les déclarations qui n’apparaissent pas dans la procédure. Yvan Colonna n’est pas le tueur du Préfet Erignac car vous savez tous que celui qui tenait l’arme est Petru Alessandri et personne d’autre… d’autant que Colonna n’a jamais été vu par aucun témoin sur les lieux du crime et que les expertises balistiques démontrent, avec précision, qu’il n’a pas pu tuer le Préfet de par sa taille et la position de l’arme au moment du départ du coup de feu mortel.

Relâchez immédiatement Yvan Colonna, Messieurs de la Cour et nous pourrons ne plus avoir peur d’être les prochains accusés-innocents de demain !