Avis de tempête en Corse

Avis de tempête en Corse

L’Empereur des français, Napoléon 1er qui était corse de naissance, nous avait pourtant montré la voie, celle de ne jamais se soumettre. Que reste-t-il de cette glorieuse époque durant laquelle la France ne se laissait pas faire ?

Que va donner l’enquête corse, sur l’actuelle situation conflictuelle à Ajaccio ? Pas grand-chose, comme d’habitude et juste assez pour tenter de calmer la révolte légitime qui fait suite aux incidents graves de la nuit de Noël et aux blessures occasionnées aux pompiers et policiers, par des racailles sans honneur !

Qui sème le vent récolte la tempête ! Des petites frappes ont voulu essayer de se comporter, sur l’Île de Beauté, comme ils ont l’habitude de le faire ici sur le Continent, en toute impunité.

Oui mais voilà, le Peuple Corse ne se laisse pas faire et fait bloc contre ces malfrats qui caillassent Pompiers et Policiers, vendent de la drogue sur l’Île et font divers trafics qui débouchent aussi sur le banditisme voire le terrorisme, comme on a pu s’en rendre compté récemment chez nous.

Tout cela est la faute de cet État laxiste et des politiques qui se succèdent, tant à droite qu’à gauche, jusqu’à laisser pourrir les situations et ne plus jamais avoir la volonté de solutionner cette délinquance qui fait tant honte à la France.

Mais en Corse, l’État ne pourra jamais imposer ses propres lois scélérates qui protègent les vermines et de nombreux Politiques le savent bien. Le Préfet a beau interdire les manifestations mais il ferait mieux de se poser la question de savoir pourquoi les corses en arrivent à braver les interdits, pour aller déloger les racailles du quartier des Jardins de l’Empereur. Son prétendu ordre républicain devrait commencer déjà par protéger les honnêtes citoyens et il ne l’a pas fait et ne le fera pas vu qu’il n’est qu’un larbin aux ordres de la République.

Alors, pour ne pas subir ce que nous subissons depuis des lustres, le peuple corse vient d’opter pour la loi du talion et contrairement à ce que les institutions républicaines nous disent, il est du devoir de chaque citoyen de rétablir l’ordre là où est présent le chaos, puisque l’État ne veut plus faire son travail convenablement. Des gènes révolutionnaires circulent dans notre sang, ne l’oublions pas !

Un ami corse s’exprimait ainsi sur les réseaux sociaux, ce matin, et disait ceci :
« J’ai mal à ma Corse. Comment, un jeune père de famille comme moi, qui essaie d’inculquer des valeurs corses à mon petit, voit ce phénomène dégueulasse ? Oui j’ai mal à ma Corse car je suis un trentenaire qui à bien des égards aime laisser sa porte ouverte, son téléphone sur la table d’un café sans craindre qui ou quoi que ce soit. Mais j’ai mal depuis un certain temps. J’ai affreusement mal depuis ce 24 décembre où des pompiers ont eu à faire à des trous du cul à Ajaccio. Alors oui j’ai jubilé à cette manifestation spontanée qui s’est déployée jusque dans les quartiers de la ville. Oui je rêve qu’un des auteurs soit tabassé en place publique car on éradique la violence avec la violence et rare sont les peuples qui ont gagné une révolution de façon pacifique. Malheureusement ce soir nous avons touché le fond et bien plus que la mode, la racaille s’importe aussi. Ces gens-là n’ont rien à faire ici, nous sommes tous d’accord là-dessus. Mais qu’en faire ? Dans certains Etats aux USA, on n’hésite pas à envoyer les délinquants de ce type à l’armée où ils sont voués à une certaines souffrance physique et psychologique. C’est une idée. Est-ce la faute à l’éducation ? A une politique laxiste ? A une police démunie et impuissante ? Rien de tout ça ! Ou peut-être un peu de chaque. Alors pas d’amalgame pensent certains intellectuels. Mais crier "pas d’amalgame " est aussi stupide que de crier "Arabi fora". Alors oui j’ai mal et quel que soit l’origine, la religion ou le signe astrologique de ces sous-merdes sans nom, je leur souhaite un châtiment encore plus douloureux qu’ont pu subir ces pauvres pompiers. Non en Corse il n’y a et n’y aura pas de banlieues. Je ne parlerai pas du traitement médiatique de l’affaire mis à part que je souhaite de tout cœur que cela donne des idées aux continentaux de se rebeller contre ce genre d’actes infectes. Alors oui j’ai mal à ma Corse, celle qui m’a vu naitre, celle que j’aime et qui a été touchée au plus profond de sa chair et de sa fierté. J’ai mal mais je continuerai à dire à mon fils que "Simu ind’è noi" et je continuerai à lui inculquer ces valeurs de partage, d’amour. Ces valeur auxquelles je suis profondément attaché, mais je l’élèverai à l’ancienne diront certains ... ».

Alors, à n’en plus douter, la Corse reste l’exemple à suivre afin de retrouver notre honneur et notre dignité, pour que triomphe enfin la paix publique.