DSK : un cas social !

DSK : un cas social !

DSK roule pour vous ma poule et déroule le tapis rouge sous ses pneumatiques vampiriques aux accents du fric pas tenté. Cet homme qui vous veut du bien se présente sous l’aspect de sa classe affaire et gourmette. Je suis certaine qu’à 50 balais il ornait déjà son poignet de la célèbre toquante suisse adorée de notre présent président. Cet homme a le charisme de l’affairisme et pète très haut, toujours plus haut. Ses valeurs dénotent et la note de ses besoins est salée. D’ailleurs lors de sa venue aux affaires sont les affaires sous Jospin, il était un joyeux massacreur de notre système social. Il redouble la mise et se veut le sauveur. Pauvres dévots, votez pour lui !

DSK, avec un blaze au nom de bagnole qui se termine par un K à bringuebaler des présidents ou des ministres du temps de Gaulle, franchement, pour sûr, les fées du blé qui se sont penchées sur son berceau. Elles ne pouvaient pas trouver meilleur chauffeur hâbleur ! Même ce cher Kafka aurait pointé aux abonnés absents sur un tel cas faramineux, une mine à lui tout seul au poing, que la rose fanée se pique à ses piquants.
Lui, le gourou du FMI (Fonds monétaire international), le liquidateur pas tenté des services publics et en même temps le garant la tête haute de la retraite aux flambeaux sans la répartition et le criminel de lèse-majesté contre la Sécu, il a le panache du capitalo. Lui le fondamental optimiste des vies centuplées jactait déjà pour le Figaro du 20 mai 2010 : «  Si on vit 100 ans, on ne peut pas continuer à avoir une retraite à 60 ans  ». Travailler plus pour gagner plus longtemps, ça me rappelle quelqu’un ! Pas vous ? D’autant que le bon Dominique dans sa grande mansuétude avait déjà approuvé le projet sur les retraites de Sarko !
La liste est déjà longue de ses méfaits sociaux sous sa présidence du FMI tant en Afrique qu’en Europe ! Parmi ses talents profonds, il est le garant de la réduction des salaires des fonctionnaires, fi des investissements pour l’éducation, la culture, la santé, c’est de l’argent gâchée qui ne rapporte pas un rouble. La flexibilité du travail ça a du bon à la triviale poursuite des intérêts boursiers. Sous couvert du « sauvetage » économique des pays en crise endettés jusqu’au cou, du fait d’un système en fin de chant des sirènes capitalistes, qui se fonde sur l’emprunt, il creuse encore un peu plus leurs tombes.
Il est aussi le grand ordonnateur aux sévices commandés des actionnaires cotés en bourse. Le fric et autres petits arrangements entre fripons pour s’en fiche plein les fouilles au théâtre boursicotier, c’est la seule valeur qui vaut de l’or. Magouilles blues, magouille blues !
Les fonds de pension franchouillardes font les bons amis des patrons, pas du tout hostiles à sa candidature suprême.
Le changement dans la continuité, votez DSK.