Rencontre littéraire à Pauillac avec Manon Moreau

Rencontre littéraire à Pauillac avec Manon Moreau

Dans le cadre de la semaine de l’art à Pauillac du 14 au 19 février, l’éditrice médocaine Delphine Montalant vous invite mardi 15 février à partir de 19 heures, au centre culturel des Tourelles, à venir rencontrer sa jeune auteure Manon Moreau qui vient de publier « Le vestibule des causes perdues », son premier roman, cap sur Saint-Jacques- de-Compostelle.

En partenariat avec la bibliothèque municipale de Pauillac et l’agence Ecla (qui brille de mille feux, l’écrit, le cinéma et l’audiovisuel en région Aquitaine), c’est Mathilde Rimaud chargée de mission à cette noble institution qui animera la soirée.

Quelques mots tout d’abord de l’Ecla et son fameux président : Claude Villers. Marche ou rêve, Pas de panique, le Tribunal des flagrants délires, le Vrai/Faux journal, Pirates, Tous aux abris…. C’était toujours et encore lui au micro de France Inter. Lui, le plus jeune journaliste nommé en France et toutes ses merveilleuses offenses au sérieux en sévices commandés du service public de la radio ! La fameuse époque où la radio n’était pas encore aux ordres d’un nabot président ! Depuis sa retraite en Aquitaine, Claude Villers éclaire toujours, c’est un phare de joie de vivre au sourire radieux et à la voix toujours aussi chaleureuse. L’Ecla a bien de la chance, qu’on se le dise !

Manon Moreau, la jeune auteure qui nous intéresse n’a même pas 30 balais mais toutes ses dents. Elle irradie par ses activités de plumes. Journaliste, pigiste, sur la route toujours entre Paname, l’Espagne et la Hongrie, elle trouve même le temps d’écrire une pièce de théâtre et publier son premier roman aux éditions Delphine Montalant. Alors ne ratez pas son enthousiasme de venir vous parler et vous glisser avec elle dans « Le vestibule des causes perdues ». En principe on pourrait penser qu’un vestibule, telle une entrée étroite, conduit vers un intérieur tamisé. Encore faudrait-il que tous les personnages, que Manon convie dans son roman à chausser leurs bottes de sept lieues, entonnent « Que la montagne est belle » sous le ciel ouvert de Saint-Jacques- de-Compostelle. Voyager léger signifie aussi mettre un mouchoir à toutes les certitudes urbaines qui les habitent. Comment est-ce possible que de telles personnalités en dehors des sentiers rabattus puissent se rencontrer, elles et eux que les chemins discordent de leurs ombres ? Il est encore bien loin le chemin qui mène à ce bout du monde.

Venez découvrir ce roman, son auteure et son éditrice. Je sais Delphine Montalant très difficile et exigeante dans ses choix de textes. Son inspiration joyeuse déploie des montagnes et me subjugue. Encore une soirée littéraire mémorable en perspective, c’est moi qui vous le dit ! Alors, à mardi 15 février à Pauillac, j’y serai, pour sûr dans la joie de vivre dans le Médoc les causes textuelles.

Le vestibule des causes perdues de Manon Moreau, éditions Delphine Montalant, 404 pages, 14 février 2011, 22 euros