GBAGBO, TU N’Y VOIS RIEN !

GBAGBO, TU N'Y VOIS RIEN !

Laurent Koudou Gbagbo tu n’y vois rien, tu ne vois pas que tu vas bientôt te balancer au bout d’une corde, dans le meilleur des cas, ou finir avec une balle dans la tête tirée par un de tes fidèles prêt à te trahir au dernier moment pour entrer dans l’Histoire du peuple Ivoirien, à moins que quelques fétiches maléfiques ne soient déjà en préparation.

Tu connais pourtant le chemin qui mène irrémédiablement tous les dictateurs de notre Planète dans les méandres d’une mort certaine autant que prématurée, surtout lorsque le peuple reprend la rue et le pouvoir vu que lui seul décide de l’avenir des dirigeants en place. As-tu déjà oublié les leçons d’histoire que tu dispensais à Cocody.

La France, qui aimait pourtant « Le Vieux » Houphouët-Boigny, dictateur de son état et père fondateur de la Françafrique, t’a accueilli sur son sol après ton dernier passage par la prison de Bouaké et alors que tu étais opposant au régime en place. Tu vas me dire que ce n’est pas une référence, vu que la France a la spécialité d’accueillir tous les dictateurs de la Terre en exil comme l’Ayatollah Khomeiny ou en exercice comme le Colonel Kadhafi qui plante sa tente dans les jardins de l’hôtel Marigny en donnant l’accolade au petit dictateur français qui règne sur l’Elysée.

Tu ne vois pas que ton peuple souffre, qu’il a faim de nourriture et soif de justice, que tu es en train de décevoir toute la Côte d’Ivoire et l’Afrique dans son entièreté.

Si le Président Guinéen Sékou Touré était encore de ce monde, il aurait pu te dire, étant le spécialiste de petites phrases philosophiques : « Mieux vaut la défaite dans l’honneur que la mort dans le déshonneur ».

Il faut maintenant laisser ton beau fauteuil doré au Président Alassane Ouattara, élu par le peuple Ivoirien à une écrasante majorité, avant que l’Histoire avec un grand H que tu aimes tant ne te consacre quelques mauvaises lignes en te décrivant comme le pire des sanguinaires de toute l’Afrique.

Il est encore temps de rendre un pouvoir qui ne t’appartient plus, au lieu d’entrer dans une crise dont tu vas sortir les pieds devant. Tu es à présent seul contre tous, comme le lion blessé, et le combat est inégal vu que tu es devenu ce pot de terre qui va se cogner contre le pot de fer, avant d’être pulvérisé.

Le monde entier est accroché aux lèvres de Jacqueline Lohoues Oble dans l’attente de sa déclaration qui fera part de ta reddition sans condition face à ton ennemi politique. La récréation est terminée, d’autant que sans argent tu ne pourras faire le zouave bien longtemps !

A présent que tu as du sang sur les mains, je ne donne pas cher de ta peau. Certes Ouattara ne fera pas mieux que toi, mais il vient d’être élu par le peuple et donc soutenu par toute la communauté internationale qui l’abandonnera dans quelques temps s’il le faut.

Pour agir comme tu le fais actuellement, on pourrait se demander si tu aimes vraiment la Côte d’Ivoire, cette belle terre Africaine dont me parlait sans cesse mon grand ami Mamadou Karamoko malheureusement aujourd’hui décédé… Je suis triste pour lui !

En fait tu voulais être Président et que ton nom brille dans les manuels d’Histoire, mais c’est raté car aujourd’hui tu n’es plus rien !