L’épouvantable société des DJ

L'épouvantable société des DJ

Vacuité, décadente, ineptie : tels sont les termes qui, selon moi, définissent le mieux ce non-métier que représente l’activité du disk-jockey.

Je trouve honteux de payer le travail creux et parfaitement abrutissant de ces gens pétris de cette "science musicale de la nullité". L’homme, on le voit, est capable du pire dans la dégénérescence volontaire de ses neurones. Employer son esprit, son temps et son énergie à de telles imbécillités et s’en glorifier, et même revendiquer en ce domaine un savoir-faire précieux dûment monnayable, c’est à mes yeux atteindre le sommet de l’infirmité culturelle.

S’entraîner durant des années à maîtriser une technique complexe, s’immerger dans un environnement sonore spécifique et exigeant (avec ses codes d’initiés de bas-étage et son jargon anglo-saxon de cancre atavique) et y chercher une certaine reconnaissance pour finalement pouvoir s’employer à mixer, tordre, malaxer sous les projecteurs de la gloire de la sous musique qui donnera naissance à une sous sous-musique, quoi de plus vain, abêtissant, inutile, réducteur et déshonorant pour tout esprit conscient de sa réelle valeur et de son immense potentiel ?

Le disk-jockey n’explore même pas les bassesses de la sensibilité humaine, il donne simplement ses lettres de noblesse au néant.

Il est certes créatif, mais ne fabrique que du vent, n’invente que des ronds de fumée sonores, n’engendre que du bruit parasite, ne produit qu’un lamentable, coupable, criminel abêtissement collectif.