UNE GENDARMERIE PRISE D’ASSAUT PAR UNE BANDE DE CASSEURS

UNE GENDARMERIE PRISE D'ASSAUT PAR UNE BANDE DE CASSEURS

Un criminel force un barrage de Gendarmerie à l’aide de son véhicule, percute un Gendarme et le traîne sur son capot pendant 500 mètres avant de l’éjecter dans un virage. Le militaire de la Gendarmerie n’est heureusement que légèrement blessé, mais il aurait pu être tué lors du choc ou de l’éjection.

Non content de sa première tentative d’homicide volontaire, le conducteur du véhicule refuse d’obtempérer et récidive sur un second barrage des forces de l’ordre se situant à quelques kilomètres du premier, en fonçant sur deux Gendarmes. Un Sous-Officier de Gendarmerie fait alors usage de son arme pour se protéger, ainsi que son collègue, contre ce véhicule devenu une arme par destination et dont le conducteur ne s’arrêtera d’ailleurs pas.

Vu le cadre légal de la légitime défense et en raison de l’absolue nécessité, l’usage des armes s’avérait indispensable pour faire cesser l’infraction à la loi pénale et la défense a été proportionnelle à la violence de l’attaque. L’attaque est la négation du droit, la défense est la négation de cette négation et entraîne l’application du droit.

Les faits se sont déroulés dans la nuit du vendredi 16 au samedi 17 juillet 2010, dans le département du Loir-et-Cher, sur la petite commune de Saint-Aignan.

Suite au tir du Gendarme, un homme sera mortellement touché. Le corps sans vie de Luigi, âgé de 22 ans, sera abandonné à plusieurs kilomètres du lieu de la fusillade, sur la commune de Saint-Romain-sur-Cher.

Suite à ces évènements la Gendarmerie Départementale de Saint-Aignan sera attaquée par une bande de casseurs, dont certains sont cagoulés, pour soi-disant venger Luigi. Le village est mis à sac et des bouteilles incendiaires sont lancées contre une Mairie et une salle des fêtes, pendant qu’une voiture bélier percute le rideau d’un magasin et qu’une pâtisserie est dévalisée.

Dans quel Pays vit-on pour qu’un Gouvernement ferme les yeux sur des attaques de Gendarmes et de Policiers. On tire sur des Policiers dans les cités de voyous, on fonce sur des Gendarmes, on percute des motards des forces de l’ordre, on attaque des commissariats de Police ou des Brigades de Gendarmerie et on trouve cela presque normal… du moment qu’on attaque pas l’Elysée !

Lorsqu’on ne respecte plus rien ni personne, la République est en danger. Les médias se plaisent à épingler Policiers et Gendarmes, en trouvant toujours des circonstances atténuantes à ces pauvres criminels et délinquants qui ne savent pas ce qu’ils font et dont l’enfance n’a pas été rose. Les bougres sont sans emploi et logent dans d’infâmes cités ou campements, mais ils roulent en BMW ou Mercédès qu’ils achètent en trafiquant ou en volant.

Force doit rester à la loi afin que la République demeure et que vos citoyens se sentent protégés et libres, Monsieur le Président. Mais peut-être êtes-vous adepte du guignol de votre enfance qui vient frapper le Gendarme à moustache, ce qui a pour effet de faire rire les petits. « Lorsqu’il s’agit de rosser les cognes, tout le monde se réconcilie… », chantait Georges Brassens.

Comme la République ne protège plus valablement ses citoyens, ceux-ci feront un jour justice eux-mêmes à cause de cet abandon volontaire et politique de l’utilisation de la force publique.

Le fait d’attaquer une caserne de Gendarmerie méritait une riposte armée comme lorsqu’on attaque une caserne militaire ou un dépôt d’armes et de munitions. Vous pouvez donc, Monsieur le Président, féliciter vos Gendarmes pour leur sang-froid et leur courage… ils viennent d’éviter un bain de sang et sont exemplaires !

Les gens du voyage voudraient qu’on les considère comme des citoyens ordinaires et non pas comme des marginaux. Il n’y a aucun problème mais la seule condition, pour être un vrai citoyen, est de respecter la Loi Républicaine. Lorsqu’on joue au Gendarme et au voleur, il faut savoir que ce n’est pas toujours le voleur qui gagne. Le fait d’avoir une caravane ou une tente de camping ne donne pas le droit de foncer sur des Gendarmes, sinon tous les campeurs et caravaniers de France n’ont plus qu’à agir de la même façon.