YASMINA BENSEBA : LA ROSE DES SABLES NEE SOUS LE VENT DE LA PAIX

YASMINA BENSEBA : LA ROSE DES SABLES NEE SOUS LE VENT DE LA PAIX

Le souffle et le vent se confondirent un jour pour aller intégrer l’élément air, en donnant naissance à cette belle âme que l’énergie créatrice déposa à l’intérieur de la petite Yasmina Benseba. Cette bien étrange alchimie engendra une magnifique rose des sables dont les pétales sont à jamais figés par le vent de la paix qui balaye le cœur de cette femme généreuse autant que tolérante.

Yasmina Benseba porte la bonté sur son visage qu’il suffit de regarder pour se sentir apaisé et en harmonie avec l’Univers. Elle est le fruit d’un heureux métissage entre l’Orient et l’Occident.

Elle pourrait vivre de presque rien, d’amour et d’eau fraîche, car elle se sent partout comme chez elle. La Terre est sa Patrie, Dame Nature sa mère nourricière et les gens authentiques ses amis pour toujours au fond de son cœur. Tout ce qui possède une âme peut l’émouvoir jusqu’à aller faire vibrer la sienne par une réaction en chaîne lui donnant cette parcelle de pouvoir magique qu’on retrouve à l’intérieur des domaines artistiques et culturels partagés avec les gens qui l‘entourent.

Au travers de sa musique, de sa danse et de ses contes, Yasmina Benseba semble vouloir nous transmettre le message dans lequel elle prétend que tout est en nous, le bon comme le mauvais. Nos choix guident notre vie qui n’appartient à personne d’autre qu’à nous-mêmes, cette vie ressemble alors à ce que nous décidons d’en faire. Nous serions de la poussière d’étoile, alors à nous de la faire un peu briller pour que jamais elle ne ternisse. Voilà la belle philosophie de vie qui anime cette femme ouverte sur un monde plus sage.

Yasmina est la co-fondatrice de l’Association E.M.E. (Expression, Mouvement, Energie) qui permet d’établir des liens en procédant à des échanges artistiques et culturels entre l’Europe et le Continent Africain. Le sport et l’expression corporelle sont aussi des passions que cultive Yasmina.

Douée de multiples talents, Yasmina est capable de vous enchanter sur une scène, de vous emmener dans un conte musical dont elle a le secret ou de vous entrainer, avec ses percussions, vers quelques souvenirs fœtaux et inconscients rythmés par les battements du cœur de votre Maman, jusqu’à réveiller votre moi émotionnel. Yasmina croit en cette musique qui serait le lien secret pour réunir les hommes et faire taire définitivement les armes.

PCB : Yasmina, voulez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Y : Je suis métisse de père Algérien et de mère Franco-Belge, j’ai vécu 17 ans en Belgique à Nismes (enfance-adolescence) où j’ai gardé de supers liens (famille et amis ).Chaque année nous partions en vacances dans les Aurès en Algérie, je suis donc aussi attachée à cet endroit (famille-amis).

PCB : Où vivez-vous aujourd’hui ?

Y : J’ai quitté la Belgique pour m’installer dans la garrigue de Provence où la nature me convient parfaitement (sauf le mistral). J’ai un grand réseau d’amis et de contacts car je fais différents ateliers artistique, culturelle et sportif.

PCB : Quel est votre emploi du temps ?

Y : Je donne des cours de gym d’entretien, interviens également dans des restos, fêtes privées pour animer des chorégraphies Salsa (j’ai pris des cours à Cuba), ,j’organise régulièrement des stages.

PCB : Comment vous définissez-vous ?

Y : Je suis artiste-conteuse, j’écris mes contes, ma particularité est le métissage principalement France-Algérie. Mes thèmes tournent autour des valeurs humaines, paix, non-discrimination, respect de l’environnement, c’est ma façon de faire passer des messages.

PCB : Quel est l’âge moyen de vos élèves ?

Y : Je travaille avec tous les âges de 3 à 103 ans.

PCB : Comment est votre vie ?

Y : Ma vie est métissée, ,j’aime beaucoup le mélange que ce soit dans la musique, mes relations... J’ai tourné pendant 3 ans avec un Groupe, ,j’ai du arrêter car trop de répétitions et pas souvent à la maison vu mon statut de "mère", mère d’une fille de 27 ans Sarah, prof de fitness et danseuse dans une compagnie qui intervient aussi dans mes spectacles "conte dansé" (oriental), et de 2 fils ados Medhi et Samy 15 et 17ans qui sont musiciens ; batteur et guitariste. Je suis célibataire, peu de temps pour moi, ,je me déplace souvent pour mes spectacles, je joue principalement en Provence et au festival d’Avignon mais aussi dans d’autres départements voisins.

PCB : Comment voyez-vous l’avenir ?

Y : Des contrats se préparent pour le Maroc où ils sont très intéressés par le style métissé ; j’aimerais également organiser des stages et spectacles en Belgique pour joindre "l’utile à l’agréable" et rencontrer mon amie écrivain Annette Canard plus souvent. Annette s’est mis a écrire pour moi. J’organise des voyages solidaires en Algérie animés par mes soins j’y incorpore tous mes ateliers afin de pouvoir faire le pont entre la France et l’Algérie.

PCB : Quels sont vos souvenirs et comment vivez-vous ce passé dans le présent et pour le futur ?

Y : Quand j’étais petite mon père me racontait beaucoup d’histoires de son village, ma mère aussi, j’ai fait un mix de tout en plus de l’imaginaire. Je tapais sur tout ce qui pouvait percuter. J’ai aussi voyagé au Sahara, Cuba, Mexique, toujours avec le peuple, j’ai une grande facilité d’adaptation, la joie de vivre m’habite constamment, je danse sur des rythmes Africains Nord et Sud et j’aime jouer de la musique (percussions, tambour). La danse et la musique font partie de ma vie. Je suis très sensible aux problèmes qui se passent dans le monde et suis humaniste. Quand mes enfants seront sur les rails de la vie, j’irai jusqu’au bout de mes objectifs humanitaires.

PCB : Où trouvez-vous votre inspiration pour émerveiller les enfants ?

Y : J’ai gardé un cœur d’enfant, je trouve mon inspiration dans la nature que ce soit dans les collines de Provence, le Désert, les palmeraies ou dans un bain de foule (Souk) d’Algérie, dans les grands sapins en Belgique. Très sensible à la nature, un papillon qui vole m’émerveille pour la journée. Un jour une journaliste a qualifié mes contes de "pittoresques et enchanteurs".

PCB : Si vous étiez sur mon divan, que me diriez-vous de votre nature profonde ?

Y : Je ne tiens pas longtemps en place, mes amis me définissent souvent comme étant atypique, originale et aventurière. Je n’exerce pas un seul travail régulier, ,je ne peux tenir longtemps en place, plusieurs compétences que j’exerce à des endroits différents, je suis plutôt nomade dans l’âme. Le soir avant d’aller me coucher j’ai un rituel ; je vais saluer le ciel et les étoiles. Je crois aux pouvoirs des plantes et des quatre éléments : Terre, Eau, Feu, Air. Ouf, dur de parler de soi, ,j’ai mal à la tête, ce soir je vais danser avec les copines.

PCB : Pourquoi ce nom de scène, Djaya ?

Y : Mon premier prénom est Yasmina, mon second Djamila (Djami) pour les intimes. Mes parents m’ont toujours appelé par le second prénom. Mon nom de scène est Djaya (Dja : de Djami et Ya de Yasmine(a).

PCB : Votre mot de la fin !

Y : Djaya c’est encore un métissage de nom.... !

N.B : Pour en savoir un peu plus sur cette merveilleuse Djaya : c’est http://eme.saint-didier.net/