QUAND LE PEUPLE SE RÉVEILLERA

QUAND LE PEUPLE SE RÉVEILLERA

La Guadeloupe est notre courageuse grande soeur qui nous montre l’exemple, en même temps que le chemin de la révolte. On ne peut pas vivre couché en attendant que la crise se résorbe, c’est donc debout que la Guadeloupe décide de continuer en revendiquant ce droit à la dignité. Et si demain nous avions enfin l’audace de ne pas baisser les bras et de ne plus accepter tout sans rien dire, et si demain le peuple se réveillait enfin pour imposer sa loi à ce régime capitalo-dictatorial qui nous étouffe un peu plus chaque jour, et si demain la rue gouvernait pour une période indéterminée. Le 29 janvier 2009 ne doit pas durer qu’une journée.

Une grève générale paralyse l’Île depuis de nombreux jours et le peuple réclame la baisse des prix sur les produits de première nécessité... alors qu’une simple bouteille d’eau de source vaut 1.50 euros. Les salaires n’évoluent plus depuis des années alors que tout augmente en faisant baisser considérablement le pouvoir d’achat, quant aux carburants ils ne baissent pas. C’est souvent l’inquiétude du lendemain qui fait réagir !

Et si nous emboîtions le pas derrière cette détermination sans faille qui mérite notre respect, en même temps que notre admiration. Et si nous décidions, nous aussi, de bloquer toute la vie économique de la métropole pendant aussi longtemps... le Gouvernement serait bien obligé de revoir sa copie désastreuse et autoritaire. Ils verraient bien, tous ceux qui prétendent nous gouverner, ce que signifie une vraie grève... une qui se voit enfin pour contredire notre bon Président qui prétend que lorsqu’il y a grève en France, cela ne se voit pas. Au bout de 10 jours, il changerait sûrement d’avis devant un Pays complètement paralysé. Lorsque plus rien ne fonctionnera, ils seront bien obligés de revoir leurs réformes bidons et leurs exigences vaniteuses. Ce ne sera plus le Medef qui dirigera ou conseillera l’Etat, parce que nous avons compris que cette verrue ne pense qu’à faire gagner du fric aux dirigeants d’entreprises... au détriment des salariés.
Nul ne croit plus à la révolution et pourtant elle nous montre le bout de son nez dans cette Île du bout du monde, dans cette parcelle de France qui a encore des "couilles"... pourvu que nos amis Martiniquais se réveille également, il est grand temps ! Tout le monde semble être rassasié des sornettes élyséennes et le petit veut malgré tout nous faire un cours de pédagogie demain soir, sur se chaînes de télé qu’il dirige allégrement... chose qui ne se voit que chez nous !

Comment pourrions-nous passer sous silence le bilan en hausse des banques françaises pour l’exercice de 2008. Elles sont toutes bénéficiaires, malgré la crise qui ne semble exister que pour nous. Comment se taire devant le bilan excédentaire de la BNP et de la Société Générale qui empochent : 3 milliards d’euros pour la première et 2 milliards d’euros pour la seconde... ce qui ne va pas empêcher l’Etat de verser encore plus de 10 milliards d’euros aux six plus grandes banques de ce Pays. Après cela votre sordide banquier vous refusera un prêt, en pleurnichant, alors que derrière il recevra l’ordre d’arroser largement ses actionnaires avec les dividendes.
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C’est de toutes ces fourberies, de toutes ces hautes trahisons et de tous ces mensonges que nous ne voulons plus.

Le jeudi 29 janvier 2009 n’était qu’un avant goût de ce qui les attend car la colère et les injustices nous étouffent, alors libérons-nous à présent du poids qu’ils font peser sur nous. Pourquoi n’irions-nous pas déjeuner d’un repas fin au Sénat, endroit magnifique qui pourrait devenir un bon restaurant populaire... le luxe ne doit pas être que l’apanage de nos élus chez qui il fait bon vivre, pendant que la France meurt de faim au travail qui n’a plus de fin !