BANDES, CLANS ET GANGS : SOMMES-NOUS REVENUS AU MOYEN AGE ?

BANDES, CLANS ET GANGS : SOMMES-NOUS REVENUS AU MOYEN AGE ?

Les scientifiques prétendent que l’être humain aurait physiquement et mentalement évolué et qu’il aurait considérablement changé depuis l’âge des cavernes, puisqu’il aurait cessé de chercher querelle à son voisin de grotte pour des peccadilles. Il paraît que cet homme des cavernes se battait encore pour de sombres histoires de partage de femmes, de délimitation de territoire, de chasse, de viande et de feu.
Certains d’entre nous régressent, en plein 21ème siècle, et se complaisent dans un état d’esprit moyenâgeux. Seuls ils manquent totalement de courage alors ils préfèrent se regrouper en meute, comme des chiens galeux qu’ils sont, pour mordre et tuer.

Ils s’organisent en tribus, comme des êtres primitifs, en ne voulant obéir à rien d’autre qu’à leurs seules pulsions sauvages. Leur seul but étant de défendre un bout de rue qu’ils prétendent être leur territoire, face au gang d’en face qui tenterait de traverser. Mais plus question de se battre pour un bout de barbaque, aujourd’hui ils se battent pour une dose de drogue sur un territoire qui rapporte gros à l’ensemble de la meute et qu’ils ne veulent en aucun cas partager.

Il y a visiblement une volonté gouvernementale de laisser pourrir cette situation et de ne pas intervenir. Même notre ancien Ministre de l’Intérieur, devenu entre temps Président, s’était engager à tout nettoyer... mais son compresseur doit être en panne ! Promesses électorales non tenues, comme d’habitude, et pourtant il a énormément de moyens à sa disposition pour que force reste à la loi. Où sont passés les escadrons de Gendarmerie Mobile, les compagnies de CRS et les Régiments d’Interventions... le citoyen paie ses impôts pour avoir la tranquillité et attend qu’on mette les flics et l’armée au boulot pour faire la "guerre" aux gangs qui pourrissent l’ambiance de la Cité. Où est passée Geneviève, la patronne de Paris. Qui peut continuer à trouver des circonstances atténuantes à ces branleurs qui ne vivent que du crime sous toutes ses formes et qui ne veulent rien faire d’autre que de trafiquer. Tous les travailleurs sociaux viennent d’échouer parce que ces gangs refusent de se socialiser, préférant faire peur pour exister. Ils sont en bas de chez nous, dans nos rues, dans nos gares, dans nos banlieues, dans nos villes et parfois même dans nos campagnes... et tout le monde baisse la tête en signe d’acceptation et marche avec la queue entre les jambes en signe de soumission.
Il faudrait peut-être remettre Messieurs Pasqua et Pandraud au Ministère de l’Intérieur vu que Madame Alliot-Marie est parfaitement inefficace. Avec Pasqua et Pandraud, on dormait plus tranquille car eux n’avaient qu’un seul credo qui consistait à répondre à la violence... par la violence. Pasqua disait qu’il fallait que le délinquant se sente en totale insécurité.

Samedi 13 décembre ce sont des gangs d’Antony qui s’affrontaient à d’autres gangs du Plessis-Robinson et un jeune homme avait été grièvement blessé à la tête par un coup de marteau. Dans la nuit, une nouvelle bagarre éclatait entre des bandes d’Antony et de Bagneux. Même les autorités locales se plaisaient à minimiser les faits tout en déclarant qu’il n’y avait pas de bande, mais qu’il existait bien un peu de tension ici ou là... principalement le samedi. Comment faut-il appeler un rassemblement de 30 personnes ? Ce n’est pas le rôle des élus que de rester les bras croisés en comptant les blessés et les morts. Que fait donc un élu UMP à la Mairie du Plessis-Robinson, si ce n’est pas pour remettre de l’ordre... au boulot les copains de Sarko ! Comme seul remède au mal, on préfère mettre en place une cellule psychologique qui ne sert strictement à rien.

Jeudi 18 décembre, soit 5 jours plus tard, c’est à Paris intra muros et précisément dans le 15ème arrondissement que des gangs viennent encore de sévir en tuant un jeune homme de plusieurs coups de couteau aux alentours de Dupleix. On nous parle de raisons indéterminées et on se fiche de nous en nous mentant effrontément, puisqu’on sait très bien que c’est pour de la dope... surtout dans ce putain de square Alfred Sauvy. Là encore tout le monde sait mais se tait... n’avez-vous plus de couilles pour permettre que vos enfants traversent ce square pour repartir les poches pleines et aller mourir plus loin d’une overdose ou d’un coup de surin.