QUEL EST LE CON QUI JOUE AVEC DE LA DYNAMITE AU PRINTEMPS ?

QUEL EST LE CON QUI JOUE AVEC DE LA DYNAMITE AU PRINTEMPS ?

Serait-ce un employé, d’un des trois magasins du Printemps Haussmann, qui se serait amusé à poser des bâtons de dynamite dans les toilettes, en signalant l’emplacement exact par une lettre bourrée de fautes d’orthographe et postée la veille à la Porte de la Vilette, à l’adresse des bureaux parisiens de l’A.F.P.

Encore un gars qui en a marre de travailler en nocturne ou le dimanche (merci Monsieur le Président) et qui a axée sa revendication sur les dangers du capitalisme, tout en mentionnant son appartenance au "Front Révolutionnaire Afghan" qui est totalement inconnu des services de renseignements français.

Cinq bâtons de dynamite, sans mèche, sans détonateur et sans aucun système de mise à feu sont autant inoffensifs qu’une assiette de spaghettis. Il pourrait éventuellement s’agir d’une mise en scène qui a un double impact, dans un premier temps écarter les clients pendant 2 heures au moment du repas, puis dans un second temps les faire venir encore plus massivement, par curiosité malsaine et après avoir été largement rassurés par une fouille complète et une présence renforcée de la sécurité... une opération qui émane peut-être d’un spécialiste des coups de bluff en marketing afin d’accroître le chiffre d’affaire de fin d’année, en perte de vitesse, pour beaucoup d’entreprises et de magasins... ou d’une société de sécurité privée qui va pouvoir ainsi fournir des renforts et toucher le magot. Voila, en gros, les pistes sur lesquelles partent les premiers enquêteurs.

Le mec a dû récupérer les explosifs sur une brocante, tenue par un ancien chef de chantier qui travaillait dans une carrière autrefois... car il paraît que la dynamite n’est pas d’aujourd’hui... peut-être vient-elle aussi d’une de nos bonnes casernes qui ferment prochainement.
Cinq bâtons de dynamite représentent environ 50 grammes de nitroglycérine, le reste étant composé de silice... de quoi faire un beau feu d’artifice, en les réunissant et en les faisant exploser ensemble.
En principe les vrais terroristes posent de vraies bombes qui explosent et tuent vraiment, puis revendiquent après l’attentat par un courrier. Le scénario proposé n’est pas sérieux et n’est même pas une menace déguisée ou un quelconque avertissement. On poste une lettre le 15 décembre, elle arrive le 16 au courrier du matin et les services de Police, puis du déminage, n’arrivent pas avant 11h30 pour faire tout évacuer.
Ce qui est certain, par contre, c’est qu’il existe bien une réelle menace terroriste contre la France depuis son engagement en Afghanistan où stationnent plus de 3000 militaires... Un ultimatum précise même que nos troupes doivent se retirer, avant février 2009, faute de quoi la France s’expose à des représailles sur son sol.

Le plan Vigipirate, qui n’a pas changé de niveau rouge depuis les attentats de Londres, a cependant baissé en intensité car la vigilance s’est émoussée au fil du temps. Un renfort de 1500 policiers, militaires et gendarmes est cependant monté sur la Capitale pour cette période de fin d’année qui est toujours estimée à risques par le Ministère de l’Intérieur.

De nombreux établissements ouverts au public ne pratiquent plus de fouilles dès l’entrée et certains s’amusent même à entreposer les bagages de clients, en transit entre deux gares ou deux aéroports, pour ne pas perdre quelques euros et en méprisant les règles les plus élémentaires de sécurité... notre vie est perpétuellement mise en danger par des irresponsables qui sont de précieux auxiliaires pour les terroristes qui n’ont ainsi plus besoin de complices, puisqu’on leur mâche le boulot. Faites vous-mêmes l’expérience d’entrer dans un lieu ouvert au public, de descendre dans le métro parisien, de monter dans un autobus ou de prendre le train... en imaginant être porteur d’un engin explosif et vous verrez qu’il est facile d’être terroriste vu que tout le monde a peur ou s’en fout royalement.

 

 


Ils sont partout, ils sont chez nous dans les toilettes !
Mais qui sont-ils ? Peut-être adressés aux magasins
Par de troublants guerriers afghans ou leurs cousins
Dans le but bien compris d’empêcher nos emplettes.

S’ils sont sortis d’un coup des temps crus obsolètes,
Nous en cherchons plutôt les gens chez nos voisins
Tout en trouvant sournois dans les bourgs limousins
Nos enfants aux cœurs noirs et brûlants d’omelettes.

Malgré tous les cercueils, nous n’avons pas plus peur
Et trouvons trop d’écueils pour qu’un esprit trompeur
Nous prenne en route en nous domptant par la malice.

Ce terrorisme est bien pratique en ces prompts temps
Où l’œuvre a tourné court : mais que fait la police ?
Nous n’en saurons pas plus bien sûr avant longtemps.