Entre Carla et Rachida, comme dirait l’autre, y a pas photo et Nicolas a fait le bon choix, même si la seconde nous fait le remake ésotérique de la Vierge-Marie qui tomba enceinte par l’opération du Saint-Esprit. Visiblement ce n’est pas le grand amour entre les deux femmes et il n’est pas interdit de penser que Rachida avait des vues sur Nicolas, au bras duquel elle s’imaginait pour la suite du feuilleton quinquennal.
Rachida accumule les déclarations maladroites et intempestives, comme pour se justifier de faire pencher la balance de son côté en ignorant le poids de l’autre plateau. Elle croit pouvoir bénéficier d’une certaine immunité, en toute impunité, pensant à sa puissante protection qui vient malheureusement de tomber. Maîtresse Rachida voulait jouer du fouet, à cheval sur le dos de l’indomptable Magistrature... mais dans le cheval de Troie, il y avait un vrai régiment de magistrats-résistants. Pour qui se prend-elle, cette mythologique cavalière qui croyait chevaucher un âne batée. Cette soif de pouvoir, cet air écrasant et méprisant caché derrière un large sourire, cet autoritarisme excessif et prétentieux, cette méconnaissance totale du monde judiciaire... feront que son confortable fauteuil se transformera bientôt en siège éjectable... vous êtes le maillon faible Rachida, au revoir !

Le départ programmé de Rachida arrivera plus tôt que prévu et tout le système judiciaire va enfin pouvoir respirer après avoir terrassé le dragon. Cette femme a manqué de rondeurs, même si son ventre prouve le contraire, et surtout de diplomatie. On ne dirige pas le Ministère de la Justice avec une main de fer dans un gant de crin, sans se faire mordre un jour ou l’autre. Il est certain que Rachida ne pourra pas hériter, non plus, du portefeuille des Affaires Étrangères sans risquer d’entrer en conflit avec la terre entière. Elle n’a visiblement plus sa place, au sein du Gouvernement, et l’essai n’a pas été transformé... qui pourrait encore supporter cette gentille petite peste qui n’a pas su ou pas voulu mettre de l’eau dans son vin. La maternité va peut-être la radoucir ou l’occuper pour un moment, mais d’ici là on aura sûrement changé de Président.

La coupe, qui était déjà pleine, vient de déborder avec l’affaire de la pétition de Magistrats dans laquelle ils demandaient à Rachida de bien vouloir présenter des excuses pour avoir douté du bien fondé de leurs démarches. Ces Magistrats ne pouvaient être tenus pour responsables du drame humain qui avait eu lieu à la prison de Metz, suite au suicide d’un mineur, et les faire interroger de nuit n’avait pas été du meilleur goût. Nicolas n’a pas apprécié et il va en tirer prochainement les conclusions qui s’imposent, d’autant que Rachida avait eu l’audace de répondre à cette pétition malgré les recommandations qui l’invitaient à la plus grande prudence et surtout au silence.

La Justice en a marre de se faire montrer du doigt par cette Garde des Sceaux qui devrait prendre fait et cause pour elle, en défendant les siens et surtout ne pas intervenir dans les décisions de Justice, par simple respect de la séparation des Pouvoirs. Ce n’est pas elle qui n’a pas été acceptée... mais c’est bien elle qui n’accepte pas qu’on lui résiste lorsqu’elle n’a pas raison. Rachida se prendrait-elle pour cette maîtresse d’école qui distribue, selon son bon vouloir, bons points et bonnets d’âne. Elle prend ses collaborateurs pour de petits soldats très obéissants... c’est cela sa haute idée de la Justice !
Difficile de rester à la mode devant les gens de robe, surtout lorsqu’on se moque d’eux !

Rachida, qui aime le cigare, devrait pourtant savoir que le barreau se fume sans se mâchouiller... faute de quoi il peut rester un mauvais goût au fond de la bouche.
Sortez-la, et la Justice saura vous en être gré, Monsieur le Président !