Tanguera : Une histoire d’amour et de mort à Buenos Aires

Tanguera : Une histoire d'amour et de mort à Buenos Aires

Une jeune française, Giselle, débarque à Buenos Aires avec la première vague d’immigration du début du 20ème siècle. Appâtée par les belles promesses de Gaudencio, tenancier d’un cloaque de bas étage, elle devient danseuse et se retrouve entraînée dans la prostitution. Elle est maintenant une « Tanguera », dépendante du tango, vivant sous la menace des hommes de main de Gaudencio. Très vite, son talent en fait la meilleure danseuse du cabaret. Lorenzo, docker rencontré sur le port lors de son arrivée, s’est épris d’elle. Il va tout faire pour conquérir son amour et la sortir de cet endroit sordide, au risque d’y laisser sa vie.

Note d’intention de Mora Godoy

Chorégraphie

Avec Tanguera, j’ai voulu tendre vers une forme inédite d’expression dansée, en mêlant des éléments de jazz aux éléments classiques, sans perdre de vue toutefois le tango traditionnel. Cela s’imposait pour pouvoir conter une histoire. Dans les spectacles traditionnels, un ou plusieurs couples dansent un tango complet. Dans Tanguera, nous allons largement au-delà de ce concept. Durant les trois minutes que dure à peu près un tango, il arrive quantité de choses ayant trait aux conflits sur lesquels le récit repose. L’intrigue est véhiculée par des plans extrêmement différents et multiples : une fois par le solo d’un couple, une autre par un groupe, puis c’est un autre couple qui répond, et ainsi de suite. Dans Tanguera, tout cela se passe en un seul tango. La danse se met au service de l’intrigue.

Note d’intention d’Omar Pacheco

Mise en scène

Le désir de donner de la substance à une chorégraphie, pas seulement par des mouvements mais aussi par des contenus dramatiques, suppose une étroite collaboration entre le metteur en scène et le chorégraphe. Donc, comme au théâtre où la somme de divers petits conflits tend à obtenir une expression globale, la chorégraphie de Tanguera suit également ce concept. De cette manière, l’intrigue n’est pas interrompue pour y intégrer la danse en tant que composante purement esthétique, belle, pleine de virtuosité, mais la danse elle-même devient un élément narratif dont la teneur est puissante en termes de communication.

Direction musicale, musique originale et arrangements Gerardo Gardelin
Arrangements des tangos Lisandro Adrover
Scénario Diego Romay, Dolores Espeja
Paroles des chansons Eladia Blazquez
Chorégraphie Mora Godoy
Mise en scène Omar Pacheco
Décors Valeria Ambrosio
Costumes Cecilia Monti
Lumières Ariel del Mastro

Orchestre Buenos Aires Tanguera Ensemble
Sous l’égide de Maestro Daniel Barenboim

Chatelet - Théâtre musical de Paris

Du 2 au 21 septembre 2008.
Dates supplémentaires : les 12 et 19 septembre à 15h !
Une comédie musicale où la passion et la sensualité s’incarnent dans la danse et le chant : Tanguera offre un retour aux racines du tango et nous plonge dans l’ambiance électrique des quartiers populaires de Buenos Aires. Un spectacle argentin incandescent !