1936 et 1968 doivent nous hanter et nous inciter à réagir, avant qu’il ne soit trop tard.

Nos congés payés, nous les devons à nos courageux anciens... et tous nos avantages chèrement payés par des combats incessants.
Le 1er mai c’est le temps du muguet et mai 2008 doit aussi être le temps des cerises rouges de la révolte.

Ne nous laissons pas marcher dessus par nos pourritures de politiciens qui ne pensent qu’à nous asservir pour mieux nous posséder, nous manipuler, nous monter les uns contre les autres. Regardez ce qu’ils mijotent en exerçant un odieux chantage à l’emploi, par la bouche de nos dirigeants d’entreprises qui nous proposent de travailler plus de 35 heures pour ne pas avoir à délocaliser... on nous prend pour des bêtes de somme !

On veut passer tout le monde à 41 ans de cotisations, puis 42 ans, pour la retraite (bientôt nous allons mourir à la tâche)... même les régimes spéciaux ne vont pas y échapper, mais pour l’instant on endort tout le monde. Les syndicats, qui ne veulent pas négocier et quittent la table des discussions, laissent la place aux autres syndicats peu nombreux qui se font rouler dans la farine et mordre par ces requins de la politique et du patronat.

Nous avons suffisamment travaillé et cotisé pour payer les pensions de nos anciens... à présent, laissons la place à nos enfants afin qu’ils puissent travailler pour payer nos retraites.

Il y en a marre de cette politique et de cette France qui devient une dictature qui se cache derrière une pseudo démocratie.
Ce gouvernement nous réserve des coups fourrés, des coups de faux-culs et autres traîtrises.

Sarko et sa clique semblent aux ordres du patronat français qui réclame qu’on repousse l’échéance du départ à la retraite... pour que les vieux débris qui nous dirigent puissent continuer à s’en foutre plein les fouilles.
C’est toujours la même musique qu’on nous joue... le plus faible doit travailler pour que le plus gros ne soit pas sacrifié.

Les loups ne se mangent pas entre eux... et les salauds resteront toujours ce qu’ils sont.

Cette forme de capitalisme totalitaire nous étouffe complètement, alors battons-nous, descendons dans la rue et arrêtons de tout accepter comme si nous étions des esclaves obéissants et soumis à nos gros dégueulasses de maîtres... brisons enfin nos chaînes, révoltons-nous, réagissons, ayons le courage de nos aînés qui se sont battus en chantant le temps des cerises ou plus près de nous le très beau texte de Michel Fugain : "Accroches à ton cœur un morceau de chiffon rouge...". Faisons la grève, généralisons-la à tout le pays pour le paralyser totalement et faire céder nos gouvernants.
Le pouvoir n’appartient qu’au peuple et sûrement pas à eux !