L’un des fils de Nicolas Sarkozy jugé, mardi 4 septembre ’07, pour délit de fuite

L'un des fils de Nicolas Sarkozy jugé, mardi 4 septembre '07, pour délit de fuite

Et si le Président de la République commençait par balayer devant sa porte ? Avant de nous faire la leçon ? Hein, qu’en dis-tu Nicolas ?

Le jour même où notre Président s’adresse aux professeurs, via une lettre de plusieurs pages, et ne peut s’empêcher d’en remettre une couche sur la responsabilité des parents, voilà t’y pas que son grand dadais de fils se retrouve au Tribunal pour un délit de fuite. Je trouve cela très amusant, j’ai toujours adoré les fables de l’arroseur arrosé !

Nos lecteurs se souviendront des propos tenus par un certain N. Sarkosy, candidat à la Présidence de la République, sur la responsabilisation des parents, sur le caractère génétique des délits. Hé oui, ma bonne dame, le temps vous rattrape toujours trop vite …Et Rachida Dati va t-elle convoquer le juge d´instruction pour lui demander d´appliquer une peine plancher ? Allez savoir !

PARIS (Reuters) - Jean Sarkozy, fils du président de la République, est poursuivi en correctionnelle par un homme qui l’accuse d’avoir pris la fuite après avoir endommagé sa voiture lors d’un accident en octobre 2005 et de lui avoir adressé "un geste offensant", confirme-t-on de source judiciaire.

Une première audience se tiendra mardi 11 septembre au tribunal correctionnel, où le plaignant devra consigner une somme à fixer par le juge pour que la procédure se poursuive. Si cette formalité est remplie, le fils du chef de l’Etat risquera, selon la jurisprudence, une amende ainsi que le versement de dommages et intérêts à sa victime présumée.

Selon le texte de l’assignation cité par le journal Le Monde du mercredi 5 septembre 2007, Jean Sarkozy, 20 ans, né du premier mariage du président de la République, aurait heurté avec son scooter le 14 octobre 2005 une voiture conduite par M’hamed Bellouti.
Le suspect - dont le père était alors ministre de l’Intérieur - ne s’est pas arrêté et a adressé un geste dont la nature n’est pas précisé à sa victime, dit l’assignation. La compagnie d’assurances du plaignant a relancé à trois reprises le fils du président, sans succès, ajoute le plaignant. Il réclame 260,13 euros pour les réparations et 4.000 de dommages et intérêts.

On s’en régale ! Que demander de plus ? C’est Ubu roi à l’Elysée ; vive la France !