Au secours pardon
J’ai toujours aimé les bouquins de Frédéric Beigbeder, et je les ai tous lus avec un grand plaisir. Sur les questions germanopratines, je me fiche bien de l’opinion des grands parangons de l’élitisme littéraire : il n’y a aucune raison qu’un bouquin soit chiant à lire pour qu’il soit digne d’être lu.
Certes, Au secours pardon n’est pas le meilleur de ses livres. Peut-être même, finalement, le moins bon. Rien de neuf, du pur style Beigbeder : des jeux de mots, des aphorismes, du lyrisme... et la chronique d’une époque. Qu’on ait 25, 35 ou 45 ans, on s’y retrouve.
Le thème du roman est la ville de Moscou, l’histoire est celle d’Octave Parango, le héros de 99 Francs. Sorti de prison, il va partir en Russie pour le compte d’un firme de cosmétiques afin d’y trouver un mannequin pour représenter la marque. Se croyant libre comme la Russie, il va s’apercevoir que la liberté n’existe pas... Dans une cathédrale récemment reconstruite, il confesse ses turpitudes à un pope qui hoche la tête avec compassion ; lequel des deux sauvera l’autre ?
Vous pouvez lire les 5 premiers chapitres en cliquant : ici.