Voyagistes et marchands de mort y font bon ménage et c’est là que l’on signe les plus gros contrats du monde.

Lundi 18 juin était le jour de la venue du nouveau Premier Ministre de la nouvelle France et je peux vous dire que mon œil exercé a repéré de grosses failles, dans le dispositif de sécurité, qui devront être corrigées impérativement avant la venue de Nicolas Sarkozy.

Rien d’extraordinaire par rapport aux années précédentes et le show aérien ressemble étrangement à celui de 2005. Beaucoup d’argent dépensé pour pas grand chose et surtout pour voir se noircir, sous la poussée des réacteurs de puissants avions de chasse, notre ciel parisien qui n’a sûrement pas besoin de cela. On a beau nous dire que les constructeurs sortent de nouveaux moteurs moins polluants, je n’y crois pas une seule seconde et il y a beaucoup trop de fric qui pue là-dessous pour qu’on nous dise enfin la vérité. J’espère que, sous la pression des écologistes, cette manifestation verra bientôt une fin définitive.

Le seul stand qui sort un peu de l’ordinaire est celui de l’Estaca dont un groupe de quelques brillants élèves, complètement allumés et illuminés nous présente le "génie" de leurs cerveaux dans la réplique de l’hélicoptère de Paul Cornu (1er hélico datant de 1907) qui a été reconstruit à l’aide de vieux plans en hommage aux 100 ans d’existence de cette machine infernale. Je ne doute pas que ces futurs grands Ingénieurs vont dépasser leurs aînés et nous construire de gros avions qu’ils feront voler sans carburant car ils sont déjà... de vrais "fous géniaux". Quant au stand de “Breitling” qui ne présente pas que sa patrouille de voltigeurs, il est aussi le rendez-vous incontournable du luxe et des artistes, c’est un havre de paix et de douceur. André Uzan, qui est le Directeur Général de Breitling France, est un homme fort sympathique qui sait accueillir ses invités avec délice. André sait recruter de bien belles hôtesses, blondes pour la plupart, avec des jambes bien faites et sans fin. Je me suis retrouvé sur son stand, placé sur la terrasse de l’aérogare et qui a été monté par une équipe de joyeux Suisses. J’ai eu l’occasion d’y croiser quelques célébrités et de déguster un bon whisky en compagnie de Francis, juste à côté de la ravissante Véronique Genest, accompagnée par son charmant mari Meyer Bokobza.

Sur la terrasse du Musée de l’Air, j’ai pu faire une belle rencontre en la personne de l’écrivain et historien Belge René Mathot qui est une bibliothèque vivante à lui seul, et avec qui j’ai eu la chance de bavarder quelques instants. Ce monsieur est un passionné passionnant. Il était accompagné de son fils Jean-Louis et de son frère Aimé. Ces avec ces trois joyeux lurons que j’ai vécu mes plus instructifs instants, aux notes d’humour et de dérision belges, de ce Salon trop répétitif qui devient chiant comme la mort… même s’il y a beaucoup de bruit.

Pour les inconditionnels et les amoureux de l’aviation, voici quelques renseignements utiles :

Le Salon est ouvert pour les professionnels : lundi 18, mardi 19, mercredi 20 et jeudi 21 juin.

Pour le public, ce sera le vendredi 22, samedi 23 et dimanche 24 juin 2007.

N’y allez surtout pas en voiture, tout est bouché et l’on met des heures avant d’arriver à destination… en plus toutes les places de parking sont payantes et celles qui sont libres sont privatisées pour des invités de marque. Si vous êtes stationnés en dehors des emplacements désignés, vous aurez droit à un timbre amande, à une mise en fourrière et si vous faites l’addition avec l’entrée et la restauration, il ne vous restera pas grand chose pour les vacances. Bon courage !