Bonjour, China. Hey Eugene est déjà numéro 1 des ventes dans plusieurs pays, n° 7 en France. Comment vivez-vous l’accueil réservé à votre album ?
Bonjour ! Nous sommes très heureux d’être acceptés par les Français et de l’accueil qu’ils réservent à notre troisième disque.
Vous travaillez en étroite collaboration avec Thomas depuis des années. Comment cela se passe-t-il exactement ?
Nous travaillons avec Thomas depuis très longtemps et nous avons collaboré avec Jimmy Scott, en Ohio. Ce fut un plaisir de le rencontrer.
Votre sœur a co-écrit avec vous la chanson latino-russe de l’album. C’est plus facile de travailler avec une fille qu’avec un homme ?
Rires. C’est plus facile de travailler avec ma sœur. Toujours. Mais c’est la même chose avec l’un ou avec l’autre, fille ou garçon.
Hey Eugene est votre troisième album. Pourquoi avoir mis plus de temps entre le deuxième et celui-ci qu’entre le premier et Hang a little tomato ?
Oh cela a été très vite entre le deuxième et le troisième. Il y avait eu 7 ans entre le premier et le deuxième. Hey Eugene était plus amusant pour nous et a été plus facile à enregistrer.
Vous semblez attacher beaucoup d’importance à la musique des années 40/50. Les rythmes actuels ne vous inspirent pas ?
Je pense que Pink Martini est très nostalgique de ces années-là et nous aimons les musiques des années 30, 40 et 50. Et peut-être que la musique contemporaine n’est pas assez belle.
Combien de membres composent pour le groupe Pink Martini ?
Normalement, Thomas et moi composons souvent ensemble et quelquefois avec d’autres amis et musiciens du groupe. Pour le troisième album, quelques musiciens ont composé quelques chansons. Nous faisons les arrangements en groupe.
Qu’est-ce qu’il faut de spécial pour en faire partie ?
Je crois que pour être un membre du groupe Pink Martini, on doit être très gentil, très curieux. On doit jouer très bien de plusieurs instruments. Tous les musiciens du groupe aiment beaucoup voyager et apprendre les autres langues et les autres cultures.
Vous tournez dans le monde entier. Dans quel pays n’avez-vous pas encore chanté et dans lequel rêveriez-vous d’aller chanter ?
Nous n’avons pas joué en Chine sauf à Hong-Kong, ni en Australie ni en Russie. Nous rêverions de jouer dans tous ces pays et moi, plus particulièrement en Chine parce que je m’appelle China. Et d’autres pays d’Asie.
Tournez-vous toute l’année sans interruption ? Comment vit-on ces voyages perpétuels ?
Nous avons beaucoup d’âges différents dans le groupe, de 25 à 55 ans, et tous les musiciens ont une famille et donc, une autre vie que Pink Martini. Nous jouons environ 150 jours par an.
Quand vous partez tous en voyage, avez-vous des objets fétiches que vous trimballez avec vous ?
Des souvenirs ? Thomas cherche des vieux albums des musiciens du pays où nous sommes et cela ne le dérange pas de rapporter des piles et des piles d’albums. Mais moi, je ne veux pas porter de choses très lourde alors je n’achète pas beaucoup de choses. Quelquefois un trésor déniché au marché aux puces ou des vêtements.
Tout cela, ce sont des souvenirs que vous rapportez mais je voulais parler d’objet fétiches que vous emportez avec vous, pour vous rappelez votre maison.
Oh ! Quelques photographies de mon petit ami et de ma famille, de mes nièces, de mon chien, de ma maison mais pas d’autre chose. Ou une bougie parfumée pour l’hôtel. C’est tout. Rires.
China, il est temps de nous séparer. Je suis ravie d’avoir fait votre connaissance et d’avoir pu m’entretenir avec vous. « Je ne veux pas travailler » est resté dans toutes les mémoires et je pense que Hey Eugene va suivre le même chemin. Bravo pour tout ce que vous faites ! Et surtout, vous parlez beaucoup mieux le français que je ne parle l’anglais ! Félicitations !
Je vous offre les mots de la fin…
Merci beaucoup ! Pink Martini est très très heureux d’être populaire en France et nous espérons y chanter encore pendant plusieurs années.
Hey Eugène !, Pink Martini, Naïve