Ferrari C’est Fini

Ferrari C'est Fini

Le Grand Prix de Monaco s’est conclu par un doublé McLaren mené par Fernando Alonso et Lewis Hamilton, qui a complètement éclipsé le reste de la course. Le double champion du monde, devancé par son cadet lors des deux derniers GP, a voulu rappeler qu’il restait le patron des pilotes, s’imposant dans la plus technique et la plus prestigieuse épreuve de la saison. Parti en position de pointe, le double champion du monde a dû faire preuve de tout son métier pour contenir la fougue et l’ambition de son rival. Chaque pilote effectuait deux arrêts aux stands pour ravitailler et changer de pneumatiques, et chaque fois, Alonso sortait en tête. Sur un circuit où les dépassements sont quasiment impossibles, l’Espagnol bénéficiait d’un avantage évident tandis que le Britannique, n’abdiquant jamais, l’obligeait à des prouesses de pilotage. J’ai touché les barrières à plusieurs reprises, a raconté Hamilton pour expliquer sa deuxième place, j’ai eu de la chance que notre voiture soit solide. Felipe Massa, 3ème à plus d’une minute, complète un podium qui traduit le recul de Ferrari après la retraite de Michaël Schumacher. Son coéquipier à la scuderia, le Finlandais Kimi Räikkönen, à la dérive lors des qualifications, termine à la 8ème place.

Il faut du champ quand on pilote un vrai missile,
Sortir du lot, jaillir, puis s’en aller devant
Les mains sur le volant et les cheveux au vent !
Hélas, sur ce circuit, doubler n’est pas facile…

On est en ville, alors c’est comme à domicile,
Ici, le mauvais rôle est pour le poursuivant
Et l’essentiel, du coup, est de finir vivant
Derrière un plus habile, adroit, vif ou gracile.

Stress, plus pour le coureur que pour le mécano,
Il joue à fond, mais on n’est pas au casino :
À Monaco, on a le sens de la formule !

Quand ils sont au départ les jeux sont déjà faits
Et le meilleur peut bien chevaucher une mule,
Ses concurrents sont presque aussitôt tous défaits.

 

Les deux McLaren roue dans roue à l’arrivée :