Sarkozy : Ecrire l’Histoire

Sarkozy : Ecrire l'Histoire

Avec 53,53% des suffrages exprimés, Nicolas est élu président de la République le dimanche 6 mai 2007 à 20 heures. Il y a un mois à peu près que nous vous suggérons d’en faire l’hypothèse, donc le résultat des urnes ne nous surprend donc pas. Le report des voix centristes s’est fait plus ou moins à égalité entre les deux candidats et Ségolène Royal n’a pas réussi à combler son retard après le 22 avril. Elle s’est immédiatement posée en chef de file de l’opposition et a remercié ses partisans un peu après la publication du résultat que les internautes ont pu avoir connaissance en consultant les éditions en ligne de la presse étrangère francophone avant l’heure. En fonction des enjeux, la campagne a été très suivie, elle a été réalisée en bonne partie sur Internet, et la participation connaît un nouveau record d’affluence, comparable aux scrutins de 1974 et de 1981, et supérieur à 85% du corps électoral. Nicolas Sarkozy a prononcé une allocution à la salle Gaveau en début de soirée, où s’étaient rassemblés ses supporters, il a dit le respect qu’il a envers sa concurrente, affirmé que sa victoire n’était pas celle d’une France contre une autre, et invité les Français à se joindre à lui pour écrire ensemble une nouvelle page de notre Histoire. Ses sympathisants se sont ensuite dirigés vers la place de la Concorde pour un grand raout tandis qu’il est allé dîner au Fouquet’s avec sa garde rapprochée. Les militants de Gauche se sont eux, rassemblés place de la Bastille où des incidents sporadiques ont éclaté.

Ce vin primeur s’annonce issu d’un bon cépage,
L’esprit civique a pris ce peuple au cœur troublé
Depuis que dans sa poche, il n’y a plus de blé :
Tout le monde est d’avis qu’il faut tourner la page.

On cherche un chef pour faire un nouvel équipage
Et rendre enfin le corps social riche et comblé,
Capable aussi plus tard d’offrir un beau doublé
À ceux qui l’ont porté sans heurts et sans tapage.

Et si ce n’est pas elle, alors, demain c’est lui
À qui revient l’état des lieux qui n’ont pas lui,
Servir la France en lui offrant d’être en vedette.

Il lui faudra du cran et de nombreux combats
Pour prendre à bras le corps tout le poids de la dette
Et puis donner leur chance à ceux qui sont en bas.

 

Nicolas Sarkozy apprend la nouvelle à ses partisans