JEAN-MARIE LE PEN S’INSTALLE A L’ELYSEE

JEAN-MARIE LE PEN S'INSTALLE A L'ELYSEE

Rassurez-vous, nous ne sommes pas le dimanche 6 mai 2007 et il n’est pas encore 20 heures.

Ce n’est ni un rêve pour certains, ni un cauchemar pour d’autres et encore moins une prévision d’un organisme de sondage, ou une prédiction astrologique d’Elisabeth Teissier.

C’est juste une constatation faite par le journaliste Jean-Luc Porquet, dans l’excellent hebdomadaire du « Canard Enchaîné » du mercredi 18 avril.

Sous la plume de J.L. Porquet, nous retrouvons une analyse allégorique non dénuée de sens et de fondement. Il se met à la place de Le Pen, au soir du 20 avril, alors qu’il est présent dans les débats télévisés mais pas au second tour !

Banni et diabolisé par l’ensemble de la classe politique française, depuis plusieurs années, on a même évincé Le Pen de l’Assemblée Nationale, grâce à un système pourri. Cette manœuvre n’a pas empêché le Chef du Front National de siéger, à la tête d’un groupe, au Parlement Européen.

On l’accuse de racisme et d’antisémitisme… alors que faisait Monsieur Robert Hemmerdinger, qui est le Président du Comité National des Français Juifs et Ancien Résistant, sur sa liste aux Européennes et que fait l’acteur humoriste Dieudonné à ses côtés ou bien dans la forêt Camerounaise avec Madame Le Pen ? Comme chantait « Tonton David » : on nous prend pour des cons !

« Lorsqu’on veut tuer son chien, on l’accuse d’avoir la rage » est un dicton toujours d’actualité. On montre Le Pen du doigt pour l’offrir à la vindicte publique et le donner en pâture à la foule des gens qui ont l’habitude d’hurler avec les loups, sans en comprendre tous les tenants et les aboutissants.

« N’approchez pas Le Pen, quelle horreur ! » ne cessent de débiter les grands partis politiques qui gouvernent la France depuis 1974.

Cependant en 2007, tout le monde ou presque, se réfère au « beau J.M. » et vient bouffer dans sa gamelle en lui piquant un petit morceau de ses thèmes favoris. Ils veulent tous imiter la « bête immonde » qu’ils chassent depuis plus de deux décennies. C’est le syndrome de « Stockholm » qui vient d’atteindre la Gauche comme la Droite et qui fait que l’ennemi d’hier pourrait presque être l’ami d’aujourd’hui.

Le Pen les tient par les couilles (et les ovaires) puis les retient en otages depuis 2002, alors ils ont peur et sont tombés sous le charme. Peur de quoi ? De ne plus être au pouvoir pour n’avoir pas voulu entendre les problèmes du peuple, alors on ratisse large et on collabore avec l’ennemi d’une manière implicite !

Certes ils ne prononcent pas son nom pour ne pas dire que l’idée vient du « menhir », mais ils rallient sa cause et son combat en entrant dans son jeu. Le Pen est un joueur d’échec et ils sont tous mats.

Ségolène Royal nous invite à sortir nos drapeaux français, dans un dernier sursaut de patriotisme que tout le monde avait rangé au placard, puis à chanter la « Marseillaise ». Elle veut créer des camps militaires pour redresser tous les « petits tordus ».

Quant à Nicolas Sarkozy et Philippe de Villiers, ils imitent le « Tôlier », mais ils manquent de sincérité et ne sont que les mauvaises copies du « vieux lion ».

Le Pen a déjà gagné en imposant ses idées aux futurs présidentiables dont l’un d’eux entrera à l’Elysée, en étant porteur du virus F.N.

Dans un autre article du « Canard Enchaîné », qui remonte à deux ou trois semaines, on pouvait même lire le résumé de l’intervention d’un auditeur de la station de radio « Beur F.M » qui s’adressait à l’invitée du jour, Marine Le Pen et qui faisait l’éloge du père de cette dernière parce qu’il avait été serrer la paluche de Saddam.

C’est à ne plus rien comprendre car il y a des bouleversements climatiques qui nous dépassent… comme des changements politiques ou d’opinions qu’on ne peut assimiler et comme dit notre ami Edouardo Pisani : « je retourne lire le journal de Mickey ».