Jehro, tout simplement...

Jehro, tout simplement...

Jehro de son vrai nom Jérôme Cotta n’est pas Jamaïcain contrairement à ce que certains pourraient croire en écoutant son album éponyme.
Né à Marseille dans une famille empreinte de musique, de littérature et d’art, son père est auteur-compositeur, amateur de Brassens, Brel et Moustaki, c’est à 20 ans qu’il part fouler le monde. Et pour ce faire, qu’y a-t-il de mieux que les squats anglais où se côtoient des artistes de nationalités différentes ?

Au milieu d’Espagnols, de Colombiens, de Jamaïcains, d’Africains, Jehro se nourrit de plusieurs rythmes musicaux. Il découvre le reggae, la pop, la soul, le flamenco… De jam en jam, de rencontre en rencontre, Jehro poursuit sa route. Après un premier album, « L’arbre et le fruit » en 1999, passé inaperçu aux yeux du public, il revient le vent en poupe en 2006 avec « Jehro ».

Cette fois, tout est en place comme si l’artiste avait digéré toutes ces musiques du monde (reggae, morna (Cap-Vert) ,calypso, mento (Caraïbes) les raggas (Pakistan/Inde) rumba, cha-cha-cha, salsa (Afrique, Amérique Latine) raï (Orient), bossa nova, samba (Brésil) les fados (Portugal) ) en les mélangeant avec son essence. Cet album est puissant et inspiré. En anglais et en espagnol, la voix cassée de Jehro enchante au rythme de mélodies simples et épurées mâtinées d’électro juste ce qu’il faut pour rendre cet album unique.

Qui n’a pas entendu « Everything » ou « I want love » ? A découvrir, dans les bonus tracks, la reprise de « Master blaster » de Stewie Wonder et la délicieuse chanson de Georges Brassens « The Passers-by ».

Jehro by Jehro, c’est du soleil dans le cœur de jour comme de nuit. Jehro, c’est notre Bob Marley marseillais. Jehro, c’est Jehro, tout simplement.

Jehro, Jehro, Recall et Superfruit, Warner

Site officiel de Jehro