Né à Beyrouth dans le milieu des années 80, il a quitté son pays en guerre pour venir d’abord s’installer à Paris avec sa famille avant de devoir partir vivre à Londres . Totalement largué, Mika s’isolera et se réfugiera dans la musique. A 11 ans, il montra sur scène pour interpréter un opéra de Richard Strauss stupéfiant tous les spectateurs par sa prestation.

Aujourd’hui, quand on entend ses mélodies et ses arrangements étonnement complexes, on a beaucoup de mal à croire que Mika ait appris à jouer du piano tout seul. Ce qui est pourtant le cas.
Mika n’est pas un nouveau James Blunt triste et apathique, au contraire. C’est un savant mélange détonnant, délirant, tonique, vivifiant de tous les grands chanteurs de pop (Prince, Freddie Mercury, Robbie Williams, Scissor Sisters, George Michael)

Passé Grace Kelly, morceau accrocheur, Lollipop éclate pour laisser la place à My interpretation, plus posé. C’est alors que Mika nous offre une démonstration éclatante de son talent avec le délicieux Love Today aussi pétillant que des bonbons qui éclatent dans la bouche, ou, avec un morceau plus doux, Any Other World. Il n’hésite pas non plus à faire l’éloge des plaisirs d’une femme bien en chair avec Big Girl, morceau funk-rock, ou à jouer, tel un virtuose du piano et de la voix, Stock In The Middle (Si ce n’est déjà fait, vous oublierez que les Bee Gees ont existé !)

En vrai, l’album est tellement bien ciselé que toutes les chansons sont magnifiques à écouter. Arrivé à la dernière (Dernière ? Pas si sûr ! Voire la chanson fantôme), Happy Ending, le bouton replay s’enclenche quasi automatiquement. La « magic touch » de Mika opère.

Mika est tout à la fois songwriter, performeur, producteur et multi-instrumentiste. Personne n’a réussi jusqu’alors à lui imposer un son commercial et il y a fort à parier que personne ne réussira jamais.

Mika, c’est de la BOMBE !

Mika, Life In Cartoon Motion, Universal Records

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