Nous n’avons pas à subir une quelconque dictature religieuse, à base de terrorisme intellectuel, et peu importe la religion concernée.

Oui ! On doit pouvoir rire de tout car c’est une sorte de soupape de sécurité qui empêche la méchanceté de s’installer.

On ne rit pas pour faire du mal, on le fait pour se moquer aussi de nous et de nos travers qui ne nous apparaissent pas toujours comme évidents. On a besoin de l’œil critique de l’autre, pour avancer et tenter de s’améliorer. Le rire est aussi vital que les larmes, c’est un ensemble indissociable qui permet de créer l’équilibre. Si demain on ne peut plus rire… alors à quoi sert cette vie si on ne peut plus la prendre en dérision ?!

La Société devient de plus en plus procédurière, voire intolérante, et chacun se donne le droit de porter plainte contre son voisin pour des peccadilles qui engorgent la Justice.

Le Conseil Français du Culte Musulman (C.F.C.M.) dirigé par le bon Docteur Dalil Boubakeur, Recteur de La Grande Mosquée de Paris et que je considère comme hautement intelligent, se serait distingué des autres s’il avait expliqué aux « vrais » Musulmans, qui constituent la majorité de la religion, qu’il n’y a nulle offense à se moquer des terroristes qui se prétendent musulmans, mais qui ne sont que des fous sanguinaires assoiffés de sang et qui ne comprennent rien au message du Prophète. Non ! Nous ne confondons pas Islam et extrémisme, comme nous ne confondons pas catholicisme et traditionalistes de feu Monseigneur Lefebvre. Lorsqu’on rit de Jésus, de Marie ou du Pape… cela ne se termine pas devant les Tribunaux. On ne se moque pas là des Chrétiens, mais seulement des Traditionalistes Chrétiens et de leur bêtise humaine.

La France à un pilier qui soutient l’équilibre de la République pour qu’elle ne tombe pas aux mains d’apprentis dictateurs et ce pilier est un principe fondamental de notre démocratie… c’est la liberté d’expression, tant celle de chaque citoyen que celle de la presse ou des journaux satiriques.

Enfin la Justice vient de briller au travers du talent de Madame la Procureure Anne de Fontette qui a dignement représentée la Justice rendue au nom du peuple français, dans son réquisitoire. Quant aux valeureux Maîtres Kiejman et Malka, qu’ils soient ici remerciés pour leurs plaidoiries qui ne laissent plus aucune place à l’incompréhension.

Nous espérons tous que le jugement mis en délibéré, au 15 mars 2007, se place dans la continuité de cette première comparution.