Invitée au concert officiel pour la presse à l’hôtel Intercontinental à Opéra, entre champagne, décor pourpre et feutré, je découvre Alan Simon.

Alan Simon se remarque vite, souriant, serein, il est de ses personnes lumineuses qui apportent éclat et sérénité là où elles se trouvent. Alan Simon est un artiste multiple. A 12 ans, il tourne ses premiers films. A 20 ans, il écrit et compose ses premiers titres "L’enfant rebelle" dont un titre interprété par Murray Head. Il réalise l’album Open The Door pour le leader et le fondateur de Supertramp, Roger Hodgson. Il réalise un long-métrage "O Gengis" avec Jean Réno et Omar Sharif (et bien plus encore…).

Alan Simon est aussi (permettez-moi une faute de mot) un incroyable "réunisseur" de talents. En 1996, le conte "Les enfants du futur" (Walt disney) réunit plus de 25 artistes dont Albert Dupontel, Nilda Fernandez… En 2003, Alan s’entoure de nombreux artistes tel Jane Birkin, Anggun, Cesaria Evora… pour concevoir Gaïa, un album concept humanitaire traitant de l’environnement. Il a le bras international Alan Simon car c’est dans le monde entier qu’il va cueillir ses artistes !

Alan Simon ouvre un "nouvel épisode" d’Excalibur, réveillant ainsi l’éternelle légende et autres épopées mythiques du roi Arthur, Merlin, Perceval. "Excalibur est une véritable source universelle où nos rêves sont éternels" nous dit le passionné Alan Simon.

Me voici donc les oreilles enchantées par le concert de légendes, par d’immenses artistes, qui restent aussi simples et parfaits sur scène qu’abordables et accessibles en dehors. Mes yeux d’enfants scintillaient comme devant un cadeau extraordinaire…

Fin du concert. Riches applaudissements. Alan Simon s’approche du bar et, me lançant dans l’aventure : "c’est donc vous qui êtes à l’origine de cet immense projet ?". Il me regarde l’air gêné. Ai-je dit une bêtise ? Je me retourne et j’aperçois un grand gaillard avec un énorme appareil photo qui portait le petit cigle France 2. "Je termine avec ce monsieur et je suis à vous" me dit Alan d’une voix douce et compatissante. Oups ! la bourde de la chroniqueuse peu aguerrie, je n’avais pas vu qu’il y avait une file de journalistes en attente de la star. Dans mon engouement, j’avais dépassée tout le monde…

Malheureusement, j’ai attendu, attendu mais il n’est jamais reparu… J’étais déçue de n’avoir pu parler à Alan. Ce que j’ai dit à son sujet sont notés dans le dossier de presse et puis son site, musicalement beau, nous le fait découvrir comme quelqu’un de juste, de passionné, qui va au bout de ses projets même les plus vastes, défenseur de nos valeurs premières : la nature. Dans une lettre à tous (site), "…il fait bon vivre sur cette terre même si parfois (même si souvent), on aimerait donner quelques coups de pied au cul supplémentaires à ceux qui, de plus en plus nombreux, pensent que le bonheur et la liberté s’achètent avec sa carte de crédit…". No comment.

Je suis déjà ravie d’avoir croisé son regard…

Chers internautes, malgré une rencontre éclaire avec Alan Simon, je peux vous dire que, amoureux ou non de musiques celtes, l’album est doux, heureux. Il raconte des histoires, des légendes, il est riche de rencontres.
D’avoir vu et approché les artistes qui l’ont joué, j’y ai senti une sagesse qui fait du bien à l’âme…

Excalibur II – 20 artistes, 17 titres inédits, 120 musiciens
Sortie de l’album le 5 février en édition simple et édition collector (CD + DVD)

www.excaliburtrilogy.com
www.simonalan.com