Le Maximum Kouettes

Le Maximum Kouettes

Inconnu du grand public mais très connu des circuits indé, un groupe cartonne en concert. Composé en majorité de filles, il n’a pas sa langue dans sa poche.

Seulement, ce n’est pas parce que se sont des femmes qu’elles parlent pour ne rien dire. Les paroles des chansons sont ciselées et percutantes, la musique passe du techno-rock à la ballade amoureuse avec d’autres belles surprises qu’il vous faudra découvrir après avoir acheté leur nouvel album.

Lorsque les filles s’y collent, ça dépote grave ! Place au rock mâtiné de pop, place à l’insolence féminine et tendre !

Et quand Gen lâche sa guitare, cela donne cet entretien-là :

1. Bonjour Maximum Kouettes. Le minimum, c’est quoi ? C’est un groupe aussi ! Pouvez-vous nous présenter tous les membres du groupe ?

Nous sommes 7 ! Les filles : Moon chante, Paka et Gen jouent de la guitare, Coxs de la basse, les garçons sont : David à la batterie, Ben à la trompette et Juan au saxo et aux claviers.

2. Vous avez débuté en même temps que La grande Sophie ou Louise Attaque. Qu’est-ce qui a fait, selon vous, qu’eux soient passés sur le devant de la scène et que vous soyez restés plus en retrait ?

Iggy Pop est resté plus de 20 ans inconnu du grand public... Comme les Wampas !!!! Question rock’n’roll attitude nous nous sentions plus complices dans les premières années de liFe liVe avec Les Voleurs de Poules, l’ancien groupe du punk manouche Sansévérino...

3. Et alors qui vient de tomber dans les bacs est plutôt décapant et brûlant. Est-ce une façon de dire « On est là ! On existe ! » ?

Ca fait 12 ans qu’on tourne ensemble, on est assez exubérant dans notre façon de vivre notre musique. Le moteur de notre aventure c’est la route : partir à la rencontre du public ! On est très fiers d’avoir su garder ce rythme trépidant pendant toutes ces années et d’avoir survécu à toutes les modes ! Il y a toujours beaucoup d’humour noir dans nos chansons et de l’autodérision, ce qui nous permet d’aborder des thèmes de société sans devenir trop gnangnan ou démago.

4. Qui décide que telle chanson ou telle autre va faire partie de l’album ?

C’est Clive Martin qui a réalisé l’album, c’est lui qui a une véritable vue d’ensemble et bien sûr le dernier mot sur le choix des titres. Vu son CV vertigineux on a tous fermé nos grandes gueules !

5. Le gros con de « Va t’faire », c’est le gros con de l’une d’entre vous ou vous avez pris pour exemple un homme au hasard ?

C’est un gros con de cinéma ! On a tous un gros con près de chez soi, ça inspire ! Et ça nous arrive aussi d’être le gros con de quelqu’un, par exemple au supermarché ou au volant de sa voiture ! C’est paradoxalement une chanson qui transpire la tendresse, elle a sacrément aimé son bonhomme avant de le larguer, non ?

6. Vous chantez « On oublie jamais ». Peut-on pardonner quelque chose qu’on n’arrive pas à oublier ?

C’est une question très intime et délicate... Ca ferait un bon thème de chanson... non ?

7. La ballade amoureuse « J’aurais aimé » ou la chanson érotique « Fuck me tender » ne sont pas si éloignées l’une de l’autre. Est-il facile d’être à la fois tendre et battante aujourd’hui ?

L’un n’empêche pas l’autre ! La douceur et la tendresse sont des énergies fortes !!!!

8. Incursions de reggae, de techno-rock, de pop, de rythm’n’blues. Finalement, comment définissez-vous ce nouvel album ?

Rock !

9. Oser être soi-même... Comment cela se traduit-il exactement ?

Cultiver sa singularité en permanence !

10. Vous qui n’avez pas peur des mots, je vous offre maintenant ceux de la fin...

C’est pas fini ! Venez nous voir en concert bande de petits 45 tours !

Et alors, le Maximum Kouettes, Emma Production / AZ / Universal

Le site officiel de Maximum Kouettes

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