Leur arme ? L’humour corrosif. Tous ceux qui tournent autour de l’athlétisme de haut niveau prennent des coups de griffes. Et les griffes sont acérées. Journalistes véreux et flemmards, attachées de presse jonglant avec les humeurs capricieuses d’athlètes mégalos et immatures, sponsors caressés dans le sens du poil, officiels totalement à côté de la plaque ou carriéristes, tout ce joli petit monde en prend pour son grade.
Qui mieux qu’une ancienne attachée de presse à la Fédération française d’Athlétisme et un ancien reporter des sports du Figaro pouvait entraîner le roman policier dans un milieu qu’il fréquente peu : celui du sport ?

Car toute la finesse de ces deux-là est d’instiller, au fil des pages, le petit doute qui deviendra gros soupçon jusqu’à ce que la dernière page dévoile le pot aux roses.br>
Le scénario :
Oyunchimeg Koutchoun, ex-Mongole naturalisée Française est perchiste et le meilleur espoir de médaille de la France aux championnats du monde. D’un caractère bien trempé, elle peut se montrer totalement incontrôlable jusqu’à sauter à la gorge des uns ou mordre les autres quand on n’accède pas à son caprice.

Seule son attachée de presse réussit à la calmer et encore, son préparateur mental, Surgat, y arrive sûrement mieux. Or, ce gourou que fréquente et déteste tout le petit monde de l’athlétisme tricolore est retrouvé assassiné.

Oyun va-t-elle réussir à obtenir la médaille d’or sans l’aide de son mage ? Et d’ailleurs, qui l’a tué ?

"Je hais les athlètes" de Emilie Poucan et Philippe Carlin éditions l’écailler du sud, 9 euros