Entretien avec Zorica Sentic

Entretien avec Zorica Sentic

Son prénom, elle le signe avec un Z comme Zorica, un prénom d’héroïne. Voici une femme de lettres, une poètesse, une artiste à part entière, une exilée tendre, séduisante et fantasque, troublante, drôle, rêveuse et très bavarde.
Dans cet entretien mené de main de maîtresse par notre curieuse, talentueuse et dévouée Cali Rise, Zorica lève le voile sur sa personnalité hors-norme, poétique, inventive et diablement attachante. A lire pour faire des songes en couleurs dans des contrées encore inconnues pour vous. Bon voyage.


1. Bonjour, Zorica. En vérité, d’où venez-vous et où allez-vous ?

Je pourrais presque mieux répondre à la deuxième partie de votre question.

Ce qui m’intéresse plus, c’est par où je passe ou suis passée. Qui ai-je rencontré, et qu’ai-je appris ? Ou transmis ? Pourquoi fais-je ceci ou cela ? Que restera-t-il du résultat ? Que puis-je faire de bien ? Ai-je fait mal ? Des questions existentielles, je n’invente rien.

« Pas à pas, voguer vers un but. Chaque pas est-il un but en même temps qu’il me porte en avant... » extrait de mon texte « Plus ». Je cherche le plus du plus qui fait le plus, pas plus... Je ne suis qu’une terrienne. Enfin, certains jours de la semaine.

Je viens de là où tous nous venons, en théorie, je vais où tous vont, certes pas par les mêmes chemins... mes pas ont traversé divers sentiers pas toujours fleuris de roses roses. On va simplifier les choses, j’ai aimé les autres couleurs aussi.

Je suis née à Skopje, en Macédoine, on doit dire l’ex-Yougoslavie maintenant.

A 2OO m de la maison de mère TERESA ... Eh, pas la même année, suis un peu plus jeune qu’elle. Pas tous les jours ! Certains jours j’ai l’impression d’avoir deux siècles et d’autres à peine 20 ans. A part ça, les autres jours, je suis presque une femme normale.

J’ai grandi dans un beau petit quartier de Skopje. Mes premiers pas sur le bord du Vardar, un fleuve qui traverse la ville. De très belles images resteront gravées à jamais.

J’aime cette ville, son fleuve, et son tout ! Le tremblement de terre de 1963 à Skopje, nous a fait quitter la ville.

J’ai vécu au sud de la Serbie, dans le village de ma grand-mère, Levosoje. Je me suis toujours posé la question, où serais-je, que serais-je, sans le tremblement de terre ? Ou plutôt, je me suis donné la réponse : je suis en France grâce ou à cause d’un tremblement de terre. Ou du rêve de mon père : que sa fille parle le français. On se dit tant de bêtises quand on cherche des réponses. C’est comme la question idiote : si mes parents ne s’étaient pas rencontrés, qui serais-je ?

Je reprends, sinon vous allez vous égarer entre le sud de la Serbie et la Macédoine. Remarquez, il n’y a que 7O km, et une frontière... Je vous retrouverais, tout le monde connaît tout le monde là bas, et la moitié de la région sont mes cousins et cousines. Je vous jure que c’est presque vrai. J’aime mon pays. Mais les vents de la vie m’ont emmenée ici, où je suis ravie de vivre , mais mon pays me manque , je pourrais vous en parler des heures et des heures.

Je rentre de Serbie où j’ai fait le tour du pays pour les promos de mon recueil en serbe

‘‘ Éteins le silencE’’
. J’ai voulu être publiée d’abord dans mon pays , un vieux rêve qui s’est réalisé. Dans ce recueil beaucoup de poésies sont écrites directement en serbe (j’en suis pas peu fière ... Je réapprends depuis peu le serbe, c’est une vraie gym d’esprit.)

Mes racines sont en effet profondément encrées dans mon cœur. Mais, si j’ai encore de beaux souvenirs de tous les arbres de mon enfance et de leurs fruits au goût fort sucré, je n’ai malheureusement pas toutes les feuilles de mon dictionnaire serbe en vie. De nombreuses sont déchirées, d’autres fanées, il en demeure néanmoins de belles pages pour me faire comprendre. Mon serbe ressemble tout juste au serbe, et il est très loin de ce que j’aimerais qu’il soit vraiment.

Qui suis-je ?

Une femme ! Deux bras, deux jambes, j’ai le reste aussi ! Avec un côté masculin « achement » prononcé, mais invisible à l’œil humain (lire homme).

A part cela, la dernière fois que je me suis rencontrée, j’étais en bonne santé, fatiguée, mal au dos, fume de trop, mais ceci dit je ne me suis pas auscultée, (pas eu mon diplôme de médecine, au grand regret de feu mon père, j’ai tout stoppé, et me suis satisfaite d’ un bac moins trois , mais BEPC avec mention, SVP)

La vue baisse, mon fils opticien m’appelle Mme Balzac, pas pour la qualité de mes écrits dit-il... Je tape sur un ordi 15 h par jour, il s’inquiète pour ma vue, et se demande si par jalousie je ne souhaiterais copier ce grand immortel ?

Je ne sais que vous dire ... qui suis-je ?

Je suis ce que les autres voient, demandez aux autres.

Certains m’aiment telle que je suis, d’autres ont voulu me changer, hélas, je déteste mentir. Si je suis obligée de vieillir , pas de mentir, et renaître autrement, Dieux du ciel, je le voudrais parfois , mais parfois seulement ... oui, je me rends compte que les aiguilles du cadran tournent vite, et je renaîtrais bien en un oiseau ... ou en plume ! Je volerais ou écrirais... Comme je ne renaîtrai pas ... Quoique ! J’écris peut-être pour ne pas mourir, je ne sais pas ! Je ne sais pas tout, Vous savez ! Presque tout, dirait un ami, mais lui m’aime !

2. Vous fabriquez des vêtements, des chapeaux et vous écrivez.A quel moment répondez-vous à vos nombreux courriels ou au téléphone ?
A quoi faut-il se doper pour réussir à vous suivre ?

Je me dope au jus d’orange, je faute à nicotine. Je ne sais pas pourquoi, on me croit capable de plus qu’une autre. Je ne pense pas être trop différente ( bon, je triche un peu, je vais vous avouer, j’ai inventé des journées de trente neuf heures - ;) mais chut ! Si je le dis, on ne va pas me croire, alors je garde la recette. Pensez-vous qu’il existe encore des gens qui me l’achèteraient ? Invendable, aucun parti politique ne ... Donc je garde mes secrets.) Mais je pense que nous sommes quelques-uns à l’avoir trouvée, en tout cas parmi mes amis, j’en connais des qui bossent 39 h par jour.

Je m’intéresse peut-être à tout et je secrète !

Je n’ai pas d’ordre dans une journée. Je fonctionne au coup de cœur. Si je ne peux écrire, les pannes sont rares, je passe aux mails, ou à une traduction de poésie. J’aime, je fais, je n’aime pas, je ne touche pas.

Et avec l’informatique, tout va plus vite, plus loin, et tout est plus.

Vous imaginez Balzac écrire 2OOOO lettres ? Moi, j’ai envoyé à peu de chose près ce chiffre pour le projet de « Sais-tu ce que c’est que l’amour ». C’est du boulot, mais je n’ai pas non plus les chemises d’un homme à repasser ... ;-)


3. J’ai l’impression qu’il vous faut toujours créer. Touchez-vous à tout avec le même plaisir ?

Oui ! Si je touche, je dois éprouver du plaisir. Sinon je n’y touche pas ! Je ne touche pas à certains interdits (bien que j’ai des tentations ;-)) (comprendre hommes non libres, car les bons sont entre de bonnes mains !) Mais en revanche, j’ose beaucoup. J’aime les verbes d’action, et l’un de mes préférés : « oser ». Pas dit que je réussisse à tous les coups, quand j’ose. Mais il existe des défaites parfaites ! J’aime les belle folies créatrices ! Un homme aurait dit : « l’aventure peut être folle, mais l’aventurier doit être saint d’esprit ».

Je ne sais pas toujours doser ... Trop rime avec moi ...

trop c’est trop

t r o p p e u p a s a s s e z

e n t r e l e s

d e u x

la vie

l a

vie

c e

qui

nous

reste à vivre

à la vôtre

Zo

Mon bonheur, c’est écrire : et le bonheur, c’est le jus quand tu presses les petits plaisirs. J’aime écrire. "L’écrivature" est une drôle d’aventure qui ne me fait pas rire tous les matins. On m’a dit que j’étais née pour ça, je ne sais pas. J’ai fini par le croire mais avec le secret espoir qu’un éditeur finisse par le penser et "me trouver"... Et oui, je pensais qu’un éditeur était comme un homme, je ne devais pas le chercher, c’était à lui de me trouver. Je pensais, je ne pense plus, j’écris, et j’aime ça !

Et, au vu de mes expériences avec le sexe fort, maintenant, je ne suis même plus pressée d’être trouvée. Je plaisante. Si, si, si, ça presse !

Toujours créer ? Tout est création. Alors oui, je crée. Mais le plaisir je le prends parce que je fais tout avec mon cœur. Je ne triche pas avec moi-même. Je ne fais presque rien par obligation (Si ! Me lever le matin certains jours ou partir d’un endroit alors que j’y suis bien, et que j’ y resterais bien quinze jours de plus, et oui, le billet retour d’avion a été pris à l’avance... Pas le choix !)


4. Pourquoi avoir choisi de publier votre livre ailleurs qu’en France ?

Un matin d’hiver 2OO5, les vents virtuels de la vie m’ont apporté des coordonnées sur mon écran blanc. Ceci pourrait être une réponse. On m’a trouvée.

Parce que les hasards me font agir spontanément et décident ou influencent mes actes importants de la vie. Un petit hasard a mis sur mon chemin une belle âme qui a pensé que mes mots en serbe allaient trouver des lecteurs. J’ai osé la croire.

Ce n’est pas un choix.

C’est une ... Ce sont des rencontres ou des hasards de vie. Mais je suis heureuse d’avoir commencé par mon pays natal. C’était un rêve, un désir de renaître ou de se recoller des racines. Ah les déracinés, nous sommes un peu compliqués. (Vous ne trouvez pas ?)

Mon rêve serait de publier dans les deux pays ... Les autres aussi ;-)

J’ai 1955 rêves, je vous épargne la liste ... Une partie est sur mon site dans l’œil projets.


5. Sur votre site on peut voir vos textes en plusieurs langues. Combien de langues parlez-vous ?

Le français. (un peu ;-))

Le serbe. (mal) Le Vranjanski , serbe du sud ...

Le macédonien. (il reste de bons restes avé l’accent et les airs roulés)

L’anglais. (très mal !)

J’ai stoppé mes études au moment du bac. Ma scolarité en France : 1968 à 1974.

En 1968, j’ai fait 4 ans en 1 année. Pour n’apprendre que le français.

En 1969, je suis passée en 5ième.

Comptez, ce que j’ai fait ... Pas lourd !


6. Quelle est la source de votre inspiration ?

La vie, vous, vos questions, les autres ...Parfois je suis comme un robinet... j’ai du mal à le,... la fermer. La preuve ;-)

J’aimerai avoir 36 bras, mais pas plus de cerveaux. Imaginez, j’ai du mal à écrire tout ce qu’un seul me dicte, pardon trois, oui, nous aurions trois cervelles ...- ;)) pas certaine non plus ... vous en avez combien vous ?

- Une branche de mimosa me fait écrire des mots jaunes.

- Une déclaration d’amour d’un ‘’ rêveur ‘’ et me voilà partie pour une poésie à l’eau de rose

- Une rose dans ma boite « virtuelle » (rares sont les vraies en ce moment ...) Inter-Flora ferait faillite avec moi en ce moment... Faut dire que je le veux bien. Ah ! il fut un temps ou je le valais bien...ou plus .

- Un homme qui brosse son chien depuis plus d’un an devant mon balcon, à la même place, à la même heure, et presque tous les jours... Imaginez la matière brute que cela représente pour moi qui l’observe du haut de mon troisième. Une superbe musique qui défile, une de mon pays, bien entendu...

Là-dessus, vous rajoutez quelques grammes d’imaginaire, le temps s’arrête... Et je ponds une nouvelle... Pas encore terminée. Elle attendra qu’un éditeur se réveille, ou une nuit d’insomnie je me déciderai de la stoppe difficile pour moi d’arrêter un écrit... Je me dis toujours, peux mieux demain...

Un moustique me pique... Plein été... Encore une nuit insomnie et lisez « Cousin Cousine »... A lire sur mon site .... Je dois vous dire que le même jour un mot de mon co-auteur était venu me piquer aussi... Il a hurlé que je manquais de couleurs. Et quand il hurle, il m’inspire. Non, il avait dit que mon texte, une page du roman (Entrechat et loup) que l’on travaille à quatre mains, était fade ... Plus, une grande dame-décideuse chez un grand éditeur ‘’goncourable’’ m’avait refusée un autre roman (5 jours et plus), la pauvre elle ne pourra jamais le regretter, elle est partie, que Dieu ait son âme, elle picolait beaucoup et du whisky , je ne la cite pas ,mais elle m‘a laissé une ... (plus grosse qu’elle) Vous comprendrez pourquoi la nouvelle « Cousin Cousine » est colorée !

J’ai un rêve

Ecrire en grand, en géant et aux couleurs de l’arc en ciel

quelques mots sur les pages du ciel

’ ’ paix * mir * peace ’ ’

je ne peux pas

j’ai un autre rêve

voler

je ne peux

j’ai des tonnes de rêves

vivre éternellement ...ah l’éternité !

je ne peux

alors j’écris !



7. Parlez-nous du projet qui vous tient tant à cœur et pour lequel vous êtes prête à vous battre jusqu’à ce qu’il aboutisse.

Que dire de plus tout est dans ces liens ?

Sais-tu ce que c’est que l’amour ?

Ici, on trouvera les réponses aux questions qui sont posées :

Pourquoi vous êtes-vous lancée dans cette aventure ?

Où avez vous trouvé mon adresse email ?

Qui représentez-vous exactement ?

Que cherchez-vous ?

Qui êtes-vous ?

Je l’ai un peu stoppé. On m’a fait des remarques qui m’ont blessée... Mais je n’abdique pas.

La grande raison pour laquelle le projet est en suspend la voici : plus de deux cent auteurs français m’avaient promis des textes... (les plus grandes pointures, une belle brochette d’écrivains français). Ils n’ont pas tenu leurs promesses... Je ne vais pas les citer... Mais si je vous dis deux cent... Vous avez les noms !

Mais j’irai jusqu’au bout de ça, quitte à mettre 5 ans. Je ne l’espère pas.

J’ai déjà pas mal de textes... mais je suis consciente que je n’ai pas de quoi faire un « bon livre ». Certes, pour le moment tout n’est pas impubliable. Ce sera le travail d’un éditeur .

Mais, je veux présenter mieux et plus. Je suis bornée et têtue !

J’irai jusqu’au bout, mais mes moyens sont limités, je me débrouille qu’avec le net.

Voici ce que m’écrivait le romancier Vladan Radoman :

« Projet fou : faire écrire, puis faire cohabiter dans un même livre les romanciers, les poètes, les artistes de tout bord, les hommes et les femmes qui, peut-être , dans la vie se détestent cordialement , ou au moins sont en désaccord complet sur la question posée par Zorica : l’Amour.

Projet sage : sa question est l’ébauche même de réponse qui en réconciliant les auteurs de ces textes (sans qu’eux même le sachent) est peut-être le début d’une "mondialisation" de ce mot (qui, personnellement me fait horreur) de ce mot trop galvaudé : l’amour.

Projet bien balkanique : Chère Zorica née dans ces contrées où nous tous étions dès le premier biberon de slivovits, dès les premiers berceuses de baba, dès les premiers chants de loups, je dis bien les chants, empoisonnés par ce mot, maudits à jamais à chercher son sens , Zorica , la plus fidèle, la plus ensorcelée par cet idiome était faite, non, était condamnée, pour accomplir ce travail. »


Vladan Radoman Nice
- 19 juillet 2004

Ma réponse à la lettre de Radoman Vladan :

« Je m’en doutais, mais je n’étais pas certaine. Maintenant je sais pourquoi le hasard me présente des âmes, notamment la vôtre. Je sais le destin de toutes les larmes versées par mes Babas° lors de notre départ pour la France. Des années durant, elles ont pleuré, en cachette. Je veux qu’un jour le monde entier sache que nous tous, nés là-bas, loin, - tamo daleko° - sommes des êtres vivants, mortels, serbes (ou presque encore, ou plus du tout, selon les fluctuations des frontières) que nous existons et vivons sur la même planète. Nous connaissons le sens de l’altruisme sans toujours savoir l’écrire.

Faire entendre au monde nos chants qui bercent l’amour et le temps. Ailleurs, ma baba et mon papa s’en chargent. Toutes les larmes du monde ont la couleur des larmes de mes babas. Aujourd’hui, 19 juillet 2004, j’ai versé une larme que je vais précieusement conserver dans ce coffret dans lequel j’ai déjà déposé celles de mes babas.

Merci pour votre pépite, vous avez rédigé une belle page de ma vie. »

° Baba : mamie
° tamo daleko : loin là bas, un chant d’autrefois


8. Vous donnez beaucoup aux autres mais est-ce que les autres vous le rendent ?

Je ne peux dire ça de tous. Mais certains sans le savoir m’inspirent... Et donner, qu’est-ce ?

Ne faut-il pas voir autrement, savoir prendre ?

Je n’attends rien quand je donne, ou alors, être respectée... Parfois, tous ne le font pas ! Ou, si j’attends quelque chose, c’est un merci ...Ou un sourire, mais beaucoup manquent d’humour, ou de savoir vivre.

Mais là aussi, ça ne s’apprend pas... Et pourtant c’est si simple de dire bonjour, merci, pardon de vous avoir ... Ou je ne sais quoi , mais les choses les plus simples sont les plus compliquées... L’humain se complique la vie ... Et malheureusement j’en fais partie... Mais je tente au moins de dire merci ... Et de partager.

Je ne sais pas tout, mais ce que je sais, et ce que j’aime , je le partage ... (sauf lui, mais lui, vous ne saurez pas qui... lui non plus , je ne lui ai pas encore dit ;-),et je crois que je ne lui dirai jamais ! )

Voilà ma devise maison. Ne cherchez pas , elle est de moi ! Eh... faut bien que je me cite, citer les autres c’est bien, mais si je ne me cite pas , qui le fera ?


9.Pourquoi avoir posé vos valises et votre cœur dans le sud de la France ?

Ah si je vous réponds, ça ferait 1O pages de plus et trop c’est trop ...

Pourquoi le blanc est blanc ?

Pourquoi les kangourous ont des poches ?

Et pourquoi les oiseaux volent et pas moi ?

Et... Et, et j’aime les trois petits points, j’en ai fait une nouvelle, et un roman : titre provisoire : « la Non Baisée » faudra attendre qu’un éditeur me trouve, mais me cherche-t-il ? Vous lirez là, ou les réponses dans mes écrits, je crois vous avoir dit, je copie la vie, la vie des autres , mais la mienne aussi.

Et ... Pourquoi je ne vous poserai pas des questions à mon tour ?

Vous ne trouvez pas que je vous ai dit beaucoup ?

Autorisation de zapper virgule pour les lecteurs virgule et pour vous « rédacteurs » carte blanche pour effacer ... Pas eu le temps de faire plus court ...

“si tu sais où tu veux et tu dois aller

les vents t’y mèneront

écoute dans le silence”

(extrait de mes poésies)

...mais si les vents de la vie m’avaient demandé mon avis, je ne sais pas si je serais ici

ils me l’on peut-être demandé, je n’ai pas toujours su écouter mes silences

10.Zorica, dame brune, je vous laisse le mot de la fin...

Je déteste certains mots, comme : arme, larme, ennemi, trahi, mensonge, (j’adore les citrons et les oranges !) je déteste ; fin, faim

Un autre mot de la fin ?

il suffit d’un petit siècle

à l’homme pour être un homme

je rêverais en avoir deux ou trois

pour écrire encore et encore

des silences sur l e silence

dans celui ci je ne brille

peut-être pas...

je cherche un éditeur chauve et (ou) chéri

pour publier mes 1OO pages... Éteins le silencE

plus les autres ...de quoi peut-être l’enrichir ;-)

ou à défaut un mécène ...

*

ce jour bonjour

un soir au revoir

ici merci

Le site de Zorica

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