Airtist.com au Midem 2006.

Airtist.com au Midem 2006.

Le Midem 2006, l’un des plus grands salons mondiaux du marché musical, a débuté avec le Midem Net consacré à la vente de musique en ligne, et à l’explosion du marché du téléchargement depuis le téléphone portable.

Retrouvez aussi la bande son du Midem 2006 sur le site de l’émission « plutôt deux fois qu’une ».

Trois Français, de vingt à quarante ans, avec un intérêt pour la culture du « logiciel libre », et pour la diversité musicale, pourraient bien bouleverser la donne dans le domaine du téléchargement de musique avec Airtist.com et son fonctionnement en téléchargement légal et gratuit !

En effet, jusqu’à aujourd’hui, il existait le téléchargement légal et payant, avec des prix proches de ceux du C.D. et d’une qualité comparable aux formats répandus sur le « Peer-To-Peer », (Kazaa (www.kazaa.com), Emule (www.emule-project.net) ... De plus, les titres étaient soumis aux « DRM » qui limitent le nombre de copies et/ou de transferts, absurdité dans la pratique quotidienne de l’ordinateur et des lecteurs mp3 !

Ce type de téléchargement dit légal, présente deux autres
désavantages, une diversité de choix réduite, dénoncée entre autre par l’ association « UFC-Que choisir », ainsi qu’une incompatibilité entre les différents formats musicaux d’encodage proposés et baladeurs en vente
(absence d’interopérabilité, en language technique ou encore « Foutage de gueule », en language populaire ).

D’autre part, il existait le téléchargement en « Peer-To-Peer », illégal mais dans un format pratique (MP3), avec une réelle diversité de choix musical. Paradoxalement, l’internaute qui essaierait de déverrouiller les protections des fichiers musicaux achetés sur des sites payants, risquerait juridiquement plus que celui qui aurait téléchargé illégalement !

Une nouvelle voie se dessine avec Airtist.com (www.Airtist.com), celle du téléchargement gratuit et légal dans un format MP3 de bonne qualité (192 k), et compatible avec tous les lecteurs.

Aubaine pour les internautes, qui pourront choisir à partir d’Avril dans un catalogue de 500 (ou plus) groupes proposés !

L’internaute pourra aussi télécharger à terme avec son téléphone portable, ce qui représente l’avenir de la musique en ligne ( comme au Japon, où le téléchargement de musique sur tél. concurrence de plus en plus l’achat de disques.)

Aubaines également pour les labels alternatifs et les artistes, car Airtist.com représente une vraie alternative aux sites de vente : l’ internaute sera également incité a acheter car une partie du catalogue (en permanent roulement) ne sera disponible qu’en version payante. Les artistes et producteurs toucheront respectivement 5 et 7 centimes d’Euros, sur les téléchargements gratuits (financés par la publicité présente sur le site) et 70 % sur les téléchargements payants dont les prix seront fixés par ... eux-mêmes !

Cerise sur le gâteau, Airtist.com reverse 1 centime d’euros sur chaque téléchargement à des organismes humanitaires !

Aubaines encore pour la diversité culturelle et la culture française, puisque ce site va faire rayonner en tout premier les artistes francophones, et peut représenter une alternative aux « oubliés » de la vente en ligne, comme le classique. Les artistes inquiets d’une éventuelle baisse de vente sur leurs disques pourront ne mettre sur Airtist.com, qu’une partie de leurs albums.

Ils pourront aussi se référer à plusieurs études fiables, dont celle de l’Université Paris XI réalisée auprès de 4.000 personnes, sous l’égide du ministère de la recherche, indiquent que le téléchargement « Peer-To-Peer », n’a pas d’ effet réel sur les ventes !

La campagne visuelle de l’industrie du disque contre le téléchargement illégal .

Aubaines enfin, pour les représentants des producteurs et compositeurs interprètes, pour qui ce système présente l’énorme avantage de permettre un sondage précis et un partage équitable des gains.

Tandis que le stand de Airtist.com ne désemplissait pas, la guerre de communication pour ou contre la licence globale faisait rage entre « l’alliance » et les producteurs (et auteurs compositeurs) : distribution de tracts, communiqués de presse, avec même deux conférences le 23 Janvier par les pro et anti-licence globale.

La licence globale, défendue par l’alliance ( « UFC Que Choisir », interprètes : Adami et Spedidam, labels indépendants ...), c’est l’idée que comme l’on ne peut arrêter le téléchargement illégal, alors autant le proposer sous forme d’ abonnement (de 5 à 7 euros par mois) pour télécharger librement !

Les détracteurs de la licence globale brandissent le spectre de l’effondrement de la production Française, le téléchargement légalisé ferait chuter les ventes selon eux, mais cela n’est pas réellement corroboré par les études universitaires réalisées en France comme aux USA. Une autre critique est liée au mode de redistribution des centaines de millions d’Euros récupérés.

L’alliance propose de mettre en place des outils de sondage chez les fournisseurs d’accès, ce qui serait extrêmement lourd. Une solution est parfois évoquée, il s’agit de mettre plusieurs dizaines d’ordinateurs de l’alliance branchés sur le « Peer-To-Peer », afin d’effectuer des sondages au plus proche de la réalité.

Les solutions d’achat proposées par les majors étant peu crédibles, c’est le téléchargement illégal qui reste bien souvent de mise, à défaut de solution concurrente fonctionnelle, à moins que la start-up Airtist.com vienne tout bouleverser dans le marché de la musique en ligne, avec sa formule de téléchargement légal, gratuit et éthique !

Airtiste.com, le site

Airtiste.com, le site