Et si l’esprit "Fight Club" était responsable des émeutes en France ?

Et si l'esprit "Fight Club" était responsable des émeutes en France ?

"Fight Club" n’est pas un film inintéressant et inutile, il est au contraire plein d’enseignements. Le danger de ce film réside ailleurs, il se trouve dans le lien étroit qu’il peut avoir avec l’homosexualité refoulée et la violence latente qu’il y a chez beaucoup d’individus en perdition. Et c’est cette perte d’identité, affective, sexuelle et sociale qui peut créer le monstre moderne.

"Fight Club" est une secte gay ultra violente avec la dévirilisation comme symptôme le plus évident de sa (dé)construction. Les "fight clubbers" sont des apprentis fascistes par défaut et par mauvaise connaissance de l’Histoire. Ils mélangent toutes les idéologies les plus extrêmes pour masquer cette dualité sexuelle qui les fait tant souffrir. Ils se retrouvent en bande, rêvent de milices couillues bien plus rassurantes que le vagin des femmes. Un monde ultra esthétisant, en rose, noir, gris et noir que l’on retrouve dans la plupart des expressions "artistiques" des mouvements homo. L’attirance vers et le refus de leur propre nature, non reproductive, aux yeux de leur idéal national socialiste tronqué.

Ces guerriers urbains préfèrent la douce violence de la sodomie à tout autre rapprochement intime, le corps à corps huilé dans la nuit à toute autre quête érotique. La femme pulpeuse, séductrice casse leur schéma, les effraie.

Un esprit sain et équilibré prendra un malin plaisir intellectuel certain à disséquer cette oeuvre cinématographique sociologiquement et "scatologiquement" passionnante.

Par contre un psychopathe en herbe ou en puissance, un taré en construction, un garçon de peu d’érudition aux carences intellectuelles majeures prendra ce film au premier degré et celui-ci produira un déclic fort dans son psychisme malade.

Que ce soit en banlieue, dans les quartiers riches, en province ou à Paris, des gamins, déboussolés par la vie et en perte de repères, peuvent trouver en ce genre de film un alibi commode à une révolte intérieure. Le problème c’est que les réponses qui sont données dans ce film passent par une violence physique et une cassure nette qui par leur nihilisme peuvent créer des émeutes et des tueries.

La figure de Tyler Durden interprétée par Brad Pitt dans sa séduction immédiate, qui touchera autant la midinette que l’homosexuel ou le refoulé, est une bombe à retardement.

L’identification à ce héros tout puissant a fait et fera des drames, des dommages considérables dans son équilibre mental. Il croira ses rêves possibles puisque son héros les exprime à sa place dans l’écran de la fiction qui va devenir pour lui une projection possible de ses délires intimes.

Tyler Durden est révélateur pour les gagne petits, les médiocres à la recherche d’une figure paternelle forte. La figure de l’ange diabolique incarné par Brad Pitt a fait et fera des dégâts dans les cerveaux. Il y a de nombreux points communs entre ce personnage et le chef fasciste aryen que l’on retrouve dans la littérature et la cinématographie post Troisième Reich.

"Fight Club" pour un esprit mal préparé est une arme, un détonateur de haine bien plus déterminant dans le passage à l’acte que les paroles de certaines chansons de rap ou l’appel au communautarisme de certains chefs religieux.

Personne n’en a pas parlé encore mais il serait bon de réfléchir sur l’impact et la responsabilité de certains jeux vidéo et films comme "Fight Club" dans les dernières nuits de terreurs qui ont allumé la France.