INNER CITY BLUES : Yaphet Kotto

INNER CITY BLUES : Yaphet Kotto

Bienvenue à Inner City Blues, une mégalopole consacrée au business, où l’argent coule à flot. Yaphet Kotto commence à manquer de petites coupures... une seule solution alors : utiliser des méthodes illégales !

Voici venu le temps du Inner City Blues : des grattes ciels modernes à perte de vue, l’argent tomberait presque du ciel. C’est la communauté noire qui semble avoir la main mise sur la ville entière. Pour Yaphet Kotto rien ne va plus ! Ses chiffres sont en baisse !

Il risque l’éviction du conseil d’administration. Ses sources de revenus ne rapportent plus grand chose, entre la galerie d’art et le club de strip-tease...les temps sont durs. La faillite proche, le conseil d’administration commence à ne plus soutenir Yaphet et son poste de président, et le club ne trouve plus de bons musiciens, ni de filles pour se déshabiller. La compétence se fait rare. Une place est à prendre au sein de Inner City. Mais Yaphet n’est pas du genre à se laisser faire aussi facilement, et il va redresser la barre ! Sous les conseils de ses bras droits, l’argent va se lancer, tel Al Capone ou le Parrain Don Corleone, dans la corruption ! Racket auprès des braves commerçants, tueries, etc !

Comme dans toute tragédie de mafiosi à l’italienne digne de ce nom, il y aura la possible « balance », le traître, et l’inévitable fusillade avec la police !

Inner City Blues se joue et se dessine dans une ambiance très noire, avec un soupçon de rouge orangé pour le côté psychédélique et sexuel des lieus où sexe et disco font bon ménage. Le filtre bleu refroidit l’ambiance, induit la terreur, le rouge sang tinte la mort, violente. Personne ne peut s’échapper de Inner City Blues.

Le dessin est simple, sobre, efficace, il montre et met en scène à merveille, l’histoire, le lieu, son temps, l’action. Ambiance des bas fonds et haute sphère à la "Starsky et Hutch", pattes d’éph’, coiffure à la Jackson Five, costards à la Réservoir Dog, borsalinos et impers, visons, bijoux, et money, rien ne manque ! Le côté sombre et la violence rappellent les premiers Bat Man, lorsque ce dernier n’hésitait pas à buter les méchants. Cette série, c’est le polar des années 70, la Blackxploitation ; le bon gars ne l’est jamais totalement, le méchant a un cœur, le héros n’a aucune pitié pour ceux qui désirent l’écraser ou lui barrer simplement le chemin. C’est ambiance Shaft, ou Foxy Brown dans notre monde plus contemporain, des années 2000.

N’hésitez pas à vous plonger dans cette série, en évitant les balles perdues lors des échanges entre les mafiosi et la police.

INNER CITY BLUES - tome 3 : Yaphet Kotto - BRÜNO / FATIMA AMMARI-B. - Vents d’Ouest