Il faut dire que Luba a tout pour plaire. Luba fait exploser les moteurs de recherche, Luba est devenue en très peu de temps une Star cybernétique sur laquelle on aime tapoter et désormais elle a droit à un livre très esthétique rien que sur elle publié à la « Musardine » et préfacé Jack Gilbert.
« Luba » signifie « Amour » dans la langue de son pays natal. Tout un champ lexical très imagé de joliesse est donc au programme de cette édition qui risque de faire bien des heureux.
Des jambes interminables et fines, galbée comme la plus gracieuse des danseuses, une taille marquée, une chute de reins qui tombe au millimètre, des fesses hautes, à l’arrondi irréprochable et des seins qui rentreront sans doute dans le légende des fantasmes récurrents. Luba est magnifique, mais c’est surtout le regard porté sur elle qui est troublant. Les prises de vue de son mari le photographe Petter Hegre sont saisissantes et belles, simples, sophistiquées, aériennes, des focales tendres ou complices, toujours respectueuses et imaginatives. On assiste là à une chorégraphie sans faille qui nous émoustille et nous fascine, on entre dans leur cercle intime sans avoir l’impression de voler des instants qui ne sont que les leurs.
Le duo fonctionne à merveille, les lecteurs assistent à un spectacle érotique figé sur le papier glacé, contempteurs privilégiés de la danse des corps et des connivences. La nudité mise en page par ce couple complémentaire n’a rien de glauque, dérangeante, elle est tout ce qu’il y a de plus naturel.
Luba est une fille tout simple, sans vulgarité ni fard, beaucoup de femmes peuvent s’identifier à elle, elle donne une image positive du désir, de la séduction et du sexe.
Luba se dénude, offre ses grands yeux assortis à sa chevelure. A travers cette silhouette qui ne nous quittera plus, Luba nous raconte son histoire, son parcours, c’est à notre œil de suivre les contours de la belle. Un bien beau voyage. Luba est vraiment la princesse sexy du nouveau média net.
Nous sommes vraiment « lubaphiles » au Mague !