Impression

Après Katrina, après les incendies des immeubles parisiens où des noirs sont morts par milliers, victimes d’une ségrégation intolérable, après le racisme ordinaire, la discrimination à l’embauche et le mépris des médias pour toute une communauté, on continue les mêmes erreurs lamentables.

Une minorité se sent traquée par la Police, ignorée par la Presse, on la caricature et on la rend responsable de tous les malheurs de la Société. Plus grave on laisse crever des familles entières dans des squats et des gens intégrés et travailleurs sont victimes de ratonnades légitimées par tel ou tel penseur ou écrivain raciste à la mode.

Il convient pourtant de défendre, plus que jamais, Dieudonné aujourd’hui, lui qui, fidèle à son habitude tape là où cela fait mal, est l’idéologue, malgré lui d’une révolte salvatrice.

La France va mal, elle est haineuse, elle se renferme sur elle-même, ne sait plus où loger, où nourrir des habitants, noirs ou blancs mais on sait que c’est encore plus difficile pour les individus basanés.

Délits faciès, humiliations quotidiennes, injustices flagrantes, notre état de droits est en train de devenir un No man’s land républicain où l’humanisme se perd, où les extrémistes sont les plus forts en gueule.

On se demande bien pourquoi le service publique cautionne les agissements d’un de ses animateurs alors qu’il n’en est pas à ses premières bourdes, qu’il est d’une inculture grave et qu’il a un mépris manifeste pour ses invités car cela fait monter l’audience.

Il y a un poids deux mesures en France, d’aucuns semblent protégés plus que certains privilégiés du système.

Dieudonné ou d’autres ne doivent pas payer pour les manquements de toute une administration, pour les errances d’un pouvoir global.

Dieudo, aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain ce soir, je me sens noir de peau. C’est là la couleur des révolutionnaires du Bien, du bon, du juste.

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Dieudo s’exprime sur LCI