Christian FAFET l’homo-numéricus
Christian Fafet est un gentil, un modeste, un artisan nonchalant, un mec souriant et surtout un créateur épatant de la palette graphique, du même niveau que les plus grands virtuoses du pinceau.
Alors au Mague on a décidé de faire de la pub pour Christian car il le vaut bien !!!
FAFET par lui-même
Pratiquant la peinture et l’expression graphique depuis 1991, j’ai commencé à explorer les possibilités du numérique depuis juin 2001, le hasard ayant mis sur ma route un ordinateur, mais LA CRÉATION EST UN HASARD.
Naturellement, j’ai abordé le numérique avec ce même esprit de peintre qui me guidait dans l’exploration de la matière, avec l’intuition d’une plus grande liberté et de zones de possibles résonances entre les œuvres précédemment créées, zones dans lesquelles, non seulement pouvait s’instaurer un dialogue, mais plus encore, une interpénétration, une symbiose.
Intuitions que probablement de nombreuses générations d’artistes ont ressenties depuis des siècles et que l’informatique permettait enfin de trouver. Car ce qui manquait pour que ces résonances puissent naître, c’était un lieu. Ce lieu se nomme l’espace virtuel et l’informatique l’a rendu palpable. On peut enfin, en art graphique, associer des formes et des couleurs, comme William Burroughs collait ses mots, avec l’aléatoire pour toute grammaire, car la toile virtuelle se brosse à coups de dés, à l’instant et en amont. L’exercice consistant à récupérer et mémoriser les coups de dés antérieurs, afin de les réinjecter dans l’œuvre, COMME DES HARMONIES SUSURRÉES PAR L’INTÉRIORITÉ DU SUJET, qui jamais ne se fixe.
Le pinceau électronique est un saxophone qui hurle ses couleurs sans entraves ni chaînes, au service de l’idée créatrice, cette musique qui habite le silence intérieur, le moi intime de l’artiste, qui se doit d’accepter tous moyens mis au service de la création.
Au final, J’ESSAIE DE DONNER À VOIR CE QUE J’ENTENDS. C’est pour cela que les mots me dessinent des images.